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Le mouvement Yerewolo contre la présence des forces étrangères : La Minusma sommée de quitter le Mali avant le 22 septembre 2022
Publié le mardi 19 juillet 2022  |  Le Pays
Conférence
© aBamako.com par AS
Conférence de presse du mouvement Yerewolo debout sur les remparts
Bamako, le 26 octobre 2021. Le mouvement ``Yerewolo debout sur les remparts`` a tenu une conférence de presse populaire à la Bourse de travail de Bamako
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Le mouvement Yerewolo débout sur les remparts a tenu un point de presse au sein de son QG, hier mardi 19 juillet 2022. L’objectif était encore de mobiliser ses militants pour un grand rassemblement, le 29 juillet 2022 au Palais de la Culture Amadou Hampâté Bâ, afin de donner un denier ultimatum à la force onusienne (Minusma) de quitter le Mali. Le mouvement a rassuré que son départ sera fait avant la date d’anniversaire de l’accession à l’indépendance de la République du Mali, c’est-à-dire le 22 septembre 2022.

Comme promis avant la fête de Tabaski, le mouvement Yerewolo debout sur les remparts a réuni ses militants et sympathisants autour de la présence de la force onusienne au Mali. Une opération de maintien de la paix qui est à l’origine, selon lui, de tout le malheur que vit le Mali, notamment, la dégradation de la situation sécuritaire. « La Minusma va quitter le Mali avant le 22 septembre 2022 », date d’anniversaire de l’accession à l’indépendance de la République du Mali. C’est l’essentiel de l’information donnée par ce mouvement lors de son point de presse à son QG, hier mardi 19 juillet 2022. Pour manifester cette volonté auprès des responsables onusiennes, le mouvement Yerewolo débout sur les remparts a décidé également d’adresser une lettre au chef de la Minusma, ce jour mercredi 20 juillet 2022 à son siège dans la zone aéroportuaire. Une correspondance qui sera apportée, selon le porte-parole de Yerewolo débout sur les remparts, Adama Ben Diarra dit Ben le cerveau, par une délégation de neuf membres symbolisant les neuf ans d’échec de la présence onusienne au Mali. « Une opération bonnet bleu » a-t-il souligné.

Yerewolo estime que la Minusma n’a plus sa raison d’être au Mali du fait qu’elle n’est plus en phase avec les autorités maliennes à cause de son nouveau mandat. Donc, elle doit quitter le Mali comme Barkhane, Takuba et toutes forces ‘’obscures de l’intérieur’’ qui tenteraient des manigances contre cette nouvelle démarche seront considérées au même titre que la Minusma comme les ennemis du Mali.

Parallèlement à la force onusienne, la question des 49 militaires ivoiriens a été également évoquée par les responsables de Yerewolo. En effet, ils ont invité les plus hautes autorités de la transition à éclaircir leur position lorsqu’elles ont engagé un émissaire Togolais pour faire une médiation avec la Côte d’Ivoire. Car selon eux, ces militaires ont été pris en toute illégalité sur le sol malien, une raison suffisante, selon eux, de tirer toutes les conséquences judiciaires de cette affaire. Mais si les autorités de la transition, après avoir qualifié de ‘’mercenaires’’ ces militaires, s’engagent dans une médiation, pause une interrogation sur le sujet. C’est pourquoi, les responsables de Yerewolo ont profité de l’occasion pour inviter les autorités de la transition à adopter le chemin voulu par le peuple malien, car selon eux, la victoire actuelle dont se glorifie le Mali n’est que celle du peuple et rien que du peuple. Un combat patriotique envié par l’ensemble des peuples africains comme le témoigne d’ailleurs la présence d’un citoyen gabonais (O. Eric) à ce point de presse dont l’objectif de sa venue au Mali n’est autre que de chercher la nationalité malienne. « Je cherche la nationalité malienne, parce que le Mali est aujourd’hui un exemple » a indiqué Eric avant de consentir avec Yerewolo débout sur les remparts que l’ennemi de toute l’Afrique reste la France.

Mais malgré cet engouement pour le Mali, les responsables de Yerewolo débout déplorent que tout n’est pas encore rose, surtout en matière de la justice dont les couches les plus vulnérables restent toujours les victimes au Mali. Une occasion pour eux de demander aussi justice pour les victimes des 10, 11 et 12 juillet 2020 dont les familles attendent que lumière soit enfin faite sur les circonstances de la mort des siens.

Issa Djiguiba

Source : LE PAYS
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