Politique
Politique : Le casse-tête de la nouvelle loi électorale
Publié le jeudi 21 juillet 2022 | Mali Tribune
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© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de POCIM Bamako, le 28 juillet 2018 le POCIM tient une Conférence de presse sur l`observatoire des élections du 29 juillet 2018 au Radisson |
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Telles étaient les grandes conclusions de deux jours de renforcement de capacité d’une trentaine de journalistes et blogueurs, initiés par l’Observatoire pour les Elections et la bonne gouvernance au Mali. C’était la semaine dernière à la Maison de la Femme rive-droite à Bamako, sous le leadership du président de l’Observatoire électoral, Dr. Ibrahima Sangho.
La nouvelle loi électorale, les grandes réformes institutionnelles de 1960 à nos jours, le journalisme sensible aux conflits électoraux et la régulation des médias en période électorale ; étaient les grands thèmes sur lesquels les 30 journalistes ont été formés. Il s’agissait surtout de partager avec les participants les modifications tenues dans la nouvelle loi électorale, en dégager les défis et les perspectives.
Aux dires de Mouhamadou Bocar Sangho, membre de l’Observatoire, la nouvelle loi électorale ne conduira pas les prochaines élections. « C’est impossible », prévient-il. Il rappelle que le Mali fait face à des grandes réformes politiques qui entraînent obligatoirement la révision ou une nouvelle Constitution. Cette modification ou l’élaboration d’une constitution aboutira à des modifications qui seront contraires à des parties de la nouvelle loi électorale, ce qui entraînerait automatiquement la modification de cette dernière. D’où une autre nouvelle loi.
Il estime que les réformes aboutiront sur des lois organiques qui préconisent des dispositions contraires à la loi électorale. C’est tout cela qui nous permet de conclure aujourd’hui que cette loi à l’état ne tiendrait pas les élections. Donnant plus de précision, il avance que même si les réformes ne révisent pas la constitution, plusieurs dispositions sont présentes dans l’actuelle. Le Mali, à ses dires, sera obligé de modifier cette loi pour organiser les élections.
Les deux formations ont été bénéfiques aux 30 journalistes et blogueurs. « J’ai vraiment appris beaucoup de choses sur les élections et les conflits. Désormais avant de publier une information, je pèserais mes mots et l’utilité de l’information. Nous avons un rôle crucial à jouer lors des élections pour éviter au pays des crises postélectorales », a indiqué Fanta Moïde, blogueuse.
Koureichy Cissé
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