l’Etat malien et la mission de maintien de la paix. Le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop a affirmé que la communauté internationale se sert de la Minusma pour déstabiliser le processus de Transition.
Ainsi l’affaire des 49 militaires Ivoriens qualifiée par les autorités de « Mercenaires », a donné davantage plus de pouvoir au ministre Diop qui a suspendu toutes les rotations de contingents militaires et policiers de la Munisma pour des raisons de sécurité nationale.
Ce mercredi, dans un communiqué le gouvernement a donné 72h au porte-parole de la Munisma pour quitter le Mali. « Cette mesure fait suite à la série de publications tendancieuses de l’intéressé sur le réseau social Twitter déclarant, sans aucune prévue, que les autorités maliennes auraient préalablement informées de l’arrivée des 49 militaires Ivoriens par vol civil », a indiqué le communiqué.
Jusqu’où ira ce bras de fer entre le Mali et la Munisma ?
« Il ne sert à rien de bander ses muscles devant le monde entier. Avec cette situation, les Nations unies viennent d’avoir un alibi pour renforcer le mandat de la Munisma », a déclaré Aboubacrine Assadek, Professeur de mathématiques.
Pour le Dr. Camara Gabriel enseignant chercheur à l’Université des Sciences juridiques et Politiques de Bamako, le Mali veut de plus en plus se débarrasser de la Minusma. « Mais ce bras de fer ne saurait rompre les relations qui existent en l’Etat malien et les Nations unies vu que le Mali a ratifié la charte de l’Onu et il ne peut se soustraire de cette organisation mondiale », explique-t-il.
De même les citoyens lambda maliens demandent aux autorités d’annuler le mandat de la mission onusienne qui vient d’être renouvelé. Selon Dr. Camara, le Mali ne peut plus annuler ce mandat de la Minusma. Mais pour ce qui concerne son renouvellement prochain, cela nous renvoie à un autre débat.