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PMU-Mali: refus du PDG d’appliquer le protocole d’accord signé en novembre
Publié le lundi 25 juillet 2022  |  L’Inter de Bamako
PMU-Mali
© aBamako.com par FS
PMU-Mali
Société des Pari Mutuel Urbain du Mali (PMU-Mali)
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Malgré les nombreux problèmes que le Pari mutuel urbain au Mali (PMU-Mali) traversait, le Président directeur général (PDG) fraichement nommé a signé un protocole d’accord avec le syndicat des revendeurs de tickets. Ainsi, le climat délétère qui régnait, c’était transformé en un climat d’entente. Mais pour combien de temps ?

Comme convenu dans le protocole d’accord signé entre le PDG, Fasséry Doumbia et le syndicat des revendeurs, l’application devait commencer en janvier 2022. Mais rien du tout. D’arrêts de travail en passant par des grèves, les revendeurs ont tout essayé. Le PDG Fasséry refuse d’appliquer le protocole qu’il a lui-même signé, depuis novembre 2021.

Interloqués par le comportement de ce dernier, les revendeurs ont saisi le Synabef (syndicat auquel ils sont affiliés) pour un dénouement. Le Secrétaire général du SYNABEF, M. Amadoun Bah, promet de tirer au clair la situation, ce lundi 25 juillet 2022. Ce qui fâche dans cette Société: c’est un cadre de l’administration publique qui doit partir à la retraite, en décembre 2022, qu’on a nommé PDG au PMU-Mali pour assurer ses vieux jours. Pour cela, il retire le marché de l’imprimerie des programmes PMU à Tomota (alors que la Société du Pari mutuel urbain doit à Graphic-Industrie plus de deux (02) milliards de FCFA) pour le remettre à des amis opérateurs économiques.

Pour bien se servir, le Président directeur général du PMU-Mali a déclaré l’année 2021, année de grands bénéfices et en cette circonstance, il a acheté des véhicules, des motos, remis des ristournes à des agents en oubliant les revendeurs, eux qui sont la cheville ouvrière de la boîte. Des dépenses unitiles alors que le syndicat des revendeurs de ticket ne demande qu’une petite augmentation de salaires.

Bamako, capitale du Mali, une incivilité croissante: Que faire ?
Jamais nous n’avions assisté à une telle montée en puissance de l’incivilité des Bamakois qu’en ces temps de l’avènement de la démocratie ? L’argent frais et l’argent volé ont donné naissance à un citoyen qui se fiche des préceptes de la vie en Communauté. Dans une rue, une ou deux (02) familles ou souvent quelques individus peuvent rendre l’atmosphère infernale. Souvent une seule famille peut polluer et dégrader tout l’environnement, sans se soucier des autres.
C’est cela aujourd’hui vivre dans un des soixante-douze (72) quartiers de Bamako. L’incivilité a pris des proportions grandissantes dans notre capitale. Que faire ? Il faut songer à éduquer les enfants. Pendant les vacances, apprenez- leur un métier en lieu et place de la délinquance juvénile ou du banditisme. Dans les quartiers, c’est un peu de tout : du petit voyou aux petits bandits tueurs silencieux. Après une série d’enquêtes sur le fléau, on se rend compte que ce sont les parents qui, souvent, sont sans aucune culture de la vie en milieu urbain, qui laissent faire. S’agissant de l’éducation des enfants, les parents ont une grande part de responsabilité.
Lisez ce message d’un enfant à ses amis: «Je défais ma moto. Ma mère est fondée de pouvoir dans un service. Sa signature sur un dossier équivaut au prix d’une moto». Jugez-vous-en ?

La jeunesse malienne: une jeunesse problématique
Le Mali, mon pays compte environ trois (03) millions d’élèves, de lycéens et d’étudiants, dont 30 000 à 40 000 sortent chaque année du système et viennent s’ajouter aux 500 000 jeunes sans emploi, ni perspective d’emploi. Le comble est que les trois quarts d’entre eux suivent des formations dont le pays n’a aucun besoin. Nous le savions tous et personne n’en parle, comme si nous avions volontairement accepté de sacrifier ces jeunes générations (nées sous Moussa, Alpha, ATT et IBK).

Au Mali, une personne qui travaille fait vivre de dix (10) à quinze (15) personnes. Ce qui explique que la majorité des Maliens ne vivent plus ; ils survivent. Si notre jeunesse se révolte, si cette bombe sociale explose, la classe politique ne sera plus jamais crédible ou audible. Notre nation sera alors en phase terminale. Pour toutes ces raisons, il est urgent de créer les conditions pour retenir notre jeunesse.

Ce qui est inacceptable au le Mali: importer du riz pour nourrir son peuple et importer des équipements pour rafraichir l’air que l’on respire

L’importation est une des grandes causes du chômage dans bien de pays, il faut faciliter sinon favoriser la création d’entreprises qui répondent aux besoins internes: le ventilateur et le climatiseur. Tous nos systèmes de refroidissement de l’air sont fabriqués et montés ailleurs ! Sans compter qu’avec le réchauffement de la planète, les besoins iront croissant dans un avenir proche.
Autre fait: le Mali n’a pas aménagé suffisamment d’espaces agricoles et trop peu renforcé la mécanisation des agriculteurs. Il doit poursuivre l’importation du riz pour nourrir son peuple (800 millions de tonnes par an selon le ministre du Commerce et de l’Industrie). Cela est intenable à long terme pour un pays agricole (Office du Niger). Importer des équipements pour rafraichir l’air que l’on respire et une grande partie de ce que l’on mange alors que notre pays regorge de bras valides juvéniles est simplement inacceptable.

Afrique du Sud vers le chaos: Noirs, Blancs, Métis
L’Afrique du Sud est menacée par un chaos social dont les signes annonciateurs sont clairement identifiables à travers le délitement de sa fragile mosaïque humaine. Les élections de 2014 qui, comme toutes celles qui les précédèrent, furent raciales, illustrent ainsi les grandes fractures de la société sud-africaine.
Les Noirs ont en effet voté pour des partis Noirs ; les Blancs, les Indiens et la majorité des Métis pour la DA (Democratic Alliance). Les partis noirs dans leur ensemble ont rassemblé 76,47% des suffrages, alors que la population noire représente 79% de la population totale. Les Blancs, les Métis et les Indiens, qui totalisent 20,2% de la population, ont pour leur part, voté pour le DA qui a obtenu 22,23%.

POINT DE MIRE
Les indépendances politiques ou la post-colonie
Il y a eu au-delà du recouvrement de la souveraineté nationale, davantage continuité que rupture lors des indépendances. Le processus était enclenché, depuis la fin de la guerre même, s’il a été accéléré autour des années 1960. La décolonisation ne résulte que partiellement de mouvements de libération nationale. Ceux-ci ont été appuyés par les puissances telles l’URSS, les États-Unis, Cuba, et les pays arabes. Elle résulte surtout d’une sur extension impériale et d’un calcul coûts/avantages montrant un fardeau colonial croissant.
L’accession à l’indépendance politique a fait des États africains des acteurs internationaux souverains mais elle n’a pas radicalement, au début, changé le système économique. L’Afrique était dans une situation de grande dépendance économique avec comme indice: un taux élevé d’ouverture, une faible diversification des exportations et une polarisation des échanges autour des anciennes métropoles.
L’essentiel des produits énergétiques, des biens intermédiaires et d’équipement, de la main d’œuvre qualifiée et de l’encadrement provenaient de l’extérieur. Les entreprises et les administrations étrangères avaient un poids déterminant dans les secteurs- clés bancaires, commerciaux, industriels et de transports. L’État, resté au centre du jeu économique, était néanmoins généralement faible dans ses pouvoirs et institutions.
L’Afrique a alors expérimenté une pluralité de régimes allant jusqu’au socialisme radical. La quasi-totalité des pays ont adopté le parti unique. Ce modèle postcolonial s’est progressivement épuisé avec l’érosion des préférences ou le dévoiement de l’État développeur, devenant souvent kleptocrate.

SAGESSE BAMBARA
«Personne n’avale les noyaux du fruit du zaban, pour les faire sortir par l’anus d’un autre. Il faut supporter les conséquences des bêtises qu’on a faites. (Qui casse les verres les paie)».

IL ÉCRIT:
«Le Trésor public malien est un réservoir percé. Deux (02) grosses fuites en laissant échapper le carburant nécessaire au bon fonctionnement des services publics et à la construction de l’avenir», Mamadou Igor Diarra.
Source: «C’est possible au Mali»

REFLEXION:
Au fur et à mesure que je prends de l’âge, je comprends la nécessité d’avoir une vie privée, de restreindre mon cercle d’amis et ne laisser y entrer qu’une poignée de personnes. Tu peux être humble et ouvert d’esprit, mais saches que tout le monde ne mérite pas une place dans ta vie.


POINT D’HISTOIRE 
Libérer l’Afrique du credo de sa victimisation et l’Europe de celui de sa culpabilisation
Près de soixante-quinze (75) ans après les indépendances, le credo de la victimisation entretient l’Afrique dans l’idée que ses maux actuels ont pour origine l’esclavage et la colonisation, cependant que les litanies de sa prétendue culpabilité font croire à l’Europe qu’elle a pillé le continent.
Ce double postulat fondé sur des connaissances scientifiques obsolètes permet d’exiger le versement d’une sorte de rente victimaire, comme l’a bien exprimé Peter Enaharo qui est un journaliste nigérian: «Nous sommes devenus experts à éveiller la conscience de nos anciens maîtres coloniaux. Parlons net, nous avons exercé un chantage infernal sur l’Europe occidentale. C’est un procédé tellement merveilleux pour se procurer l’aide étrangère (…). Le temps est venu pour l’Afrique de devenir adulte».
Au mois de septembre 2001, lors de la Conférence mondiale contre le racisme, tenu à Durban, les chefs d’Etat africains se complurent dans le paradigme de la victimisation, demandant des réparations aux anciens États esclavagistes européens.

Quand une partie de l’Afrique vendait l’autre partie aux négriers européens
Le poids des souffrances passées, les traumatismes de la mémoire collective et la pugnacité des groupes de pression, ont fait de l’esclavage, devenu «crime contre l’humanité», depuis la Loi Taubira de 2001, un sujet à la fois hautement passionnel et explosif. Or, deux points doivent immédiatement être mis en évidence:
1. L’esclavage n’a pas été introduit sur le continent africain par les Européens, Fernand Braudel nous ayant en effet appris que «la Traite négrière ne fut pas une invention diabolique de l’Europe». Il fallut cependant attendre les années 2000 pour que le rôle de certains Africains soit clairement mis en évidence, car: les captifs qui n’apparaissent pas par enchantement sur les sites de traite, étaient «produits», transportés, parqués et estimés par des négriers noirs » (Pétré-Grenouilleau, 2004: 128). 
2. La réalité de la Traite, est que se furent des Noirs qui vendaient leurs «frères» aux négriers européens. À la fin du siècle dernier, une prise de conscience sembla apparaître, à preuve le numéro du 28 juillet 1998 de l’hebdomadaire «Jeune Afrique», dans lequel il était écrit que certains descendants d’esclaves commençaient, dans les Antilles françaises, à reconnaître cette vérité et, sous le titre choc : «Nous n’avons rien à voir avec des gens qui nous ont vendus», le journal publiait les lignes suivantes: «À l’heure où les Africains demandent aux Européens des réparations pour leurs responsabilités dans la vente d’esclaves, les Antillais veulent demander des comptes aux Africains: «L’Afrique a vendu ses enfants», accusent-ils. (…) Il apparaît en effet que les Martiniquais ont, pour la première fois, besoin de poser des questions sur cette Afrique mère, de lui en vouloir ouvertement, de crever l’abcès».
La Traite ne fut possible que parce que des Noirs capturaient d’autres Noirs pour les vendre aux négriers. À l’exception des pombeiros qui étaient des métis de Noirs et de Portugais et qui n’opéraient qu’en Angola, les Européens ne pénétraient jamais à l’intérieur du continent. Ils n’étaient donc guère en mesure de jouer un rôle actif dans les deux (02) phases essentielles du «commerce d’ébène»: la capture, puis l’acheminement des esclaves vers la côte qui, toutes deux, étaient en totalité contrôlées par des Africains. Seule une poignée de Blancs vivait retranchée dans une quarantaine de forts côtiers, échelonnés du Sénégal à l’Angola, occupés à titre précaire et à l’intérieur desquels ils survivaient, tentant d’échapper au vomito negro, la terrible fièvre jaune, à la malaria ou aux autres maladies qui faisaient des coupes sombres dans leurs rangs; ils y attendaient de leurs partenaires
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