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Conduite de la transition malienne : Les six qualités qui forgent le caractère du colonel Assimi Goïta
Publié le mardi 26 juillet 2022  |  Le Pays
Rencontre
© aBamako.com par A.S
Rencontre entre le gouvernement et les gouverneurs des régions
Bamako, le 25 juillet 2022. La salle de banquets du palais de Koulouba a servi de cadre à la cérémonie d`ouverture de deux jours de travaux entre l’ensemble des membres du Gouvernement et les gouverneurs des régions du Mali. Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État a présidé la rencontre.
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Assimi Goïta, colonel de l’armée malienne était méconnu du grand public. Les Maliens le découvrent suite aux événements fatidiques qui ont fait chuter le régime IBK en août 2020. Il alors est désigné par ses pairs (les 4 autres colonels) comme tête de proue du coup d’Etat. Peu après, les Maliens se rendront compte que ce choix est loin d’être fortuit. En effet, il repose sur des qualités qui font la particularité du colonel Goïta.

Le colonel Assimi Goïta est le patron du Bataillon autonome des forces spéciales du Mali. Fils de militaire, il engrange des résultats sur le théâtre des opérations malgré les difficultés auxquelles il a régulièrement fait face. Du nord au centre du pays, Assimi Goïta est connu des militaires maliens et autres partenaires venus au chevet du pays. Il est aussi admiré par les populations pour des qualités évidentes, dont la discrétion, le patriotisme et l’intégrité morale.

Ces quelques points et tant d’autres ont joué en sa faveur lorsqu’il s’est agi de choisir quelqu’un pour conduire la destinée de la transition.

Ainsi, il prend les rênes du pouvoir et ses premiers actes vont surprendre plus d’un. Après le coup d’État le plus civilisé de l’Histoire récente de l’Afrique, le colonel Goïta tisse une certaine complicité avec les cerveaux de la révolution ayant conduit à la démission du Président, la dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement. Il gagne la sympathie d’une frange importante du peuple qui n’a pas pris part à la lutte; il tend la main aux désormais ex-dignitaires du pouvoir et s’ouvre au monde extérieur. Ce dernier point facilite les rencontres qui ont permis non seulement de dégager les grandes lignes de la transition, mais aussi et surtout l’installation des instances devant conduire cette exaltante mission.

Avec les exigences des organisations sous-régionales et africaines, il accepte de céder sa place de leader à un autre. Un acte très rare. Il devient vice-président. Et lorsqu’il a senti un nuage plané sur l’avenir du Mali, il prend ses responsabilités en déposant Bah N’Daw, alors président de la transition. Celui-ci semblait déjà être emballé dans la vision de l’Occident. Que de bruits ici et là, mais le colonel Goïta a fait comme si de rien n’était et fixé uniquement l’objectif qui l’attend. Cette attitude salvatrice permettra de redresser la transition malgré les menaces de la Cedeao et la communauté internationale. A l’interne, il fait face à d’énormes pressions de la part des politiques qui l’épargnent dans leurs diatribes, mais tentent de déstabiliser son entourage, surtout son Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, traité de clivant.

Il écoute tout le monde, tire la conclusion et avance sans heurter volontairement la sensibilité de qui que ce soit. C’est ainsi que des Assises ont eu lieu, mais boycottées par des dignitaires de l’ancien régime malgré la main tendue du Président.

Le Premier ministre, quant à lui, sous les injonctions du Président de la transition, a fait des sorties au Mali et à l’étranger, soulignant l’inefficacité des forces étrangères sur le sol malien et obligeant les partenaires à revoir leur façon de faire. Ce qui conduira, comme nous le savons tous, au retrait progressif de Barkhane. Mieux, la Minusma n’impose plus sa vision aux autorités maliennes. Ce qui traduit naturellement que la complicité entre les deux hommes a fait des effets honorifiques qui resteront dans les annales de l’Histoire du Mali.

En plus de la gestion complexe de ces paramètres, Assimi Goïta et ses pairs ont repris le terrain de la lutte contre le terrorisme dans l’unique optique de redorer le blason du Mali. Des résultats épatants ont été réalisés en un si peu de temps sans l’appui des partenaires. L’armée est devenue maîtresse sur le terrain. Elle est dans la posture offensive et les terroristes, dans leur débandade, se livrent à des attaques kamikazes désespérées contre les bases militaires et font des massacres lâches sur des populations innocentes. Cette stratégie des forces du mal ne prospère pas, pour la simple raison que l’armée malienne est d’une ténacité incroyable. Elle est prête à tout pour sauver la nation malienne. Et pour cette mission, le colonel-président n’a pas lésiné sur les moyens. Et du coup, les FAMa sont devenues maîtres des combats aériens et terrestres.

Face à cette résistance, la communauté internationale et ses valets africains ont tout fait et continuent de tout faire pour déstabiliser la transition, sans atteindre leur objectif.

Ils doivent savoir qu’Assimi Goïta et ses hommes n’ont qu’un seul leitmotiv : le Mali indépendant, libre de ses choix politiques. Toute chose que la France ne veut pas entendre du tout. Mais, ses combines contre la transition restent toujours vaines.

Assimi Goïta avance dans la plus grande tranquillité grâce au peuple malien et les FAMa qui lui ont donné carte blanche. Jusqu’à présent, il s’est fait remarquer par des actes qui honorent tous les Maliens, et par-delà, l’Afrique tout entière.

Et pour comprendre le colonel Goïta, il faut savoir ces quelques qualités qui forgent sa personnalité : la timidité, la discrétion, le respect, la loyauté, l’intégrité morale et le patriotisme.

Tant qu’il restera comme il est aujourd’hui, rien ne pourra l’ébranler dans sa quête absolue de la libération totale du Mali contre le terrorisme et le complot international qui plombe le Mali depuis des décennies.

Boubacar Yalkoué

Source : LE PAYS
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