La répartition des 15 membres pour la composition de l’Autorité indépendante de Gestion des Elections (AIGE) connait un blocus chez les politiques et les organisations de la société civile. En marge de la conférence de l’Observatoire pour les Elections et la Bonne gouvernance, le président Dr. Ibrahima Sangho s’est prononcé sur ledit blocus.
Pour la composition des 15 membres de l’AIGE, les partis politiques doivent donner quatre personnes et la société civile trois. Pour la répartition de ces représentants entre les 200 et quelques partis politiques et 10 000 à peu près d’associations, tout un blocus freine la modalité.
Selon Dr. Sangho, pour le moment, le critère de l’aide aux partis fait de plus en plus
de consensus. A l’en croire, parmi les 200 partis politiques, seulement 66 bénéficient de
l’aide aux partis. Et cela, dit-il, avec les 15 % acquis pour la simple raison d’avoir participé
à l’élection présidentielle. Pour le moment, beaucoup de gens sont d’accord à ce que les
quatre représentants des partis ne viennent que de ces 66 partis qui bénéficient de l’aide
aux partis politiques. Pour être éligible à l’aide aux partis, il faut avoir rempli plusieurs critères. A savoir avoir des députés, des conseillers et aussi participer à l’élection présidentielle. Au
Mali seulement 66 remplissent ces critères sur les 200 et quelques partis. La plupart des
politiques optent à ce que les représentants à l’AIGE viennent de ces partis.
Pour la société civile, M. Sangho a confié, que cette dernière envisage que ça aille
dans le sens d’expertise. Il s’agirait que la structure de la société soit dans la thématique
des élections, de la bonne gouvernance et de la démocratie. D’au moins 10 et que la personne désignée soit experte et spécialiste du domaine et d’au moins 10 ans. Et c’est après tout qu’il y aura appel à candidature et que le Conseil national la Société civile se chargera à décliner les modalités de désignation. Ce qui est sûr, c’est le Haut Conseil de la Société civile qui déterminera
les critères et fera le travail, a conclu Dr. Ibrahima Sangho.