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Mali Les djihadistes annoncent une offensive concertée vers Bamako
Publié le jeudi 28 juillet 2022  |  Jeune Afrique
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Au moins 15 militaires maliens et trois civils ont été tués mercredi dans trois attaques coordonnées attribuées à les terroristesportant leur nombre à 11 en moins d’une semaine au Mali.

A Kalumba, près de la frontière avec la Mauritanie, le bilan côté ami est de 12 morts dont trois civils d’une entreprise de construction de routesLe colonel Souleymane Dembélé, directeur de l’information et des relations publiques de l’armée, a déclaré dans un communiqué.



A Sokolo, dans le centre, l’armée fait état de six soldats morts et de 25 blessés dont cinq grièvement. L’armée affirme avoir tué 48 assaillants et neutralisé trois fourgons terroristes à 15 km de Sokolo avec des occupants estimés à une quinzaine de combattants et leur équipement, a écrit. Une troisième attaque a eu lieu dans la nuit à Mopti (centre), ne faisant aucune victime.

Plusieurs attentats ces derniers jours
Ces attentats interviennent cinq jours après celui de Kati, au sein de l’appareil militaire malien, revendiqué par les jihadistes de la Katiba Macina, affiliés à Al-Qaïda. Cet attentat suicide avec deux camions piégés avait tué un militaire malien et en avait blessé six, dont un civil.

La veille, une série de raids quasi simultanés attribués aux djihadistes avaient touché six villes différentes au Mali, dans les régions de Koulikoro (près de Bamako) ainsi que Ségou et Mopti (centre). Des hommes armés identifiés par l’armée comme membres de la Katiba Macina, affiliée au groupe jihadiste Al-Qaïda, avaient attaqué des postes de contrôle, la gendarmerie, un camp militaire, notamment dans la commune de Kolokani, à une centaine de kilomètres au nord de Bamako.

attaques concertées
C’est la première fois depuis 2012 que des attaques coordonnées ont lieu en si grand nombre, dont certaines près de la capitale.

Cette résurgence témoigne du déplacement du pôle du conflit vers Bamako, les djihadistes faisant pression sur les régions de Ségou et Sévaré et harcelant les garnisons maliennes qui ne peuvent plus compter sur la France et l’ONU mais uniquement sur des mercenaires russes dont le bilan n’est guère Impressionant.

Cela pourrait démontrer une approche des groupes armés pour faire pression sur Bamako. C’est le sens de la déclaration faite mercredi soir par Abou Yahya, membre du conseil de la choura, principale autorité du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Ce groupe créé en 2017 par la fusion de plusieurs factions : Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi, pionnier du jihad sahélien, né en Algérie en 2007), les groupes Ansar Dine du Malien Iyad Ag Ghali et Al-Mourabitoune du feu Mokhtar Belmokhtar et Katiba Macina d’Amadou Koufa ont revendiqué la majorité des attaques.
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