Triste mandat pour bon nombre de maires, un mandat devenu de la mer à boire : arrestations, menaces et intimidations sont désormais le plats de résistance pour nombre d’entre eux. Le cas récent du Maire de la CII fait couler beaucoup d’encre.
Le maire de la CII a annoncé le Mardi 24 Septembre 2013 sur la Radio Patriote sa Candidature pour les législative au cours d’un débat radiophonique. Coïncidence ! Dans la même mouvance le fils d’IBK annonce aussi la sienne dans les colonnes du confrère « L’indépendant ». Deux jours plus tard, le Maire est arrêté par créance de 80.000.000FCFA.
Selon des sources proches du maire, il s’agit de noyer le poisson dans l’eau à un pas des élections législatives. «Youssouf Coulibaly constitue un obstacle pour certains», affirme-t-on. Mais pourquoi un obstacle ?
Le futur candidat Karim Keïta, pour faire valider sa candidature aux législatives, doit préalablement présenter un certificat de résidence délivré par la mairie de la Commune II dirigée par son potentiel rival, Youssouf Coulibaly. L’on sait d’ores et déjà que monsieur Keïta, à l’heure actuelle ne réside pas en commune II. En somme, la famille Attaher Maïga sise à Quinzambougou dont il se réclame est plutôt la famille maternelle. Il ne réside pas là jusqu’à la preuve du contraire, mais plutôt à Sébénicoro en commune IV. Et Youssouf Coulibaly, maire de la commune II et lui aussi prétendant au fauteuil de député, le sait. Voilà pourquoi, selon ses proches, il constituerait un obstacle pour le fils du père.
Avouons cependant que le bilan et actes posés par ce maire dans la commune en question ne militent pas à sa faveur. En clair, M. Coulibaly n’a pas bonne presse dans la cité. Enfin, il s’agit d’une affaire entre Coulibaly et Keïta. Alors…