Il ne reste qu’un an de durée de vie pour le Conseil national transition (CNT). Mais hélas ! Dans un État responsable, il faut renvoyer tous ces gens-là. Pour raison d’incident entre le gouvernement et le chef de la transition. Après avoir mis en conflit le Chef du gouvernement et le président de la transition en changeant presque tout le contenu du projet de la loi électorale adopté par le gouvernement, le CNT n’a plus voix au chapitre. Le président de la transition en bon stratège devait rejeter ledit projet. Mais hélas ! Dans quel pays sommes-nous ? Si on ne fait pas très attention, on risque de revenir au galop avec l’ancien système de gouvernance.
De la manière dont le président de la transition a renvoyé Bah N’Daou et Moctar Ouane, il devait procéder à la même méthode au Conseil national de la transition. Sinon gare ! Imaginez un peu ? Si le colonel Assimi Goïta est candidat à l’élection présidentielle, l’intérim de la présidence sera assuré par le colonel Malick Diaw, président du CNT. La présidence du CNT sera assurée par le premier vice-président du CNT.