Le Premier ministre Oumar Tatam Ly a reçu le vendredi 27 septembre 2013, une délégation du bureau du Conseil National du Patronat du Mali (Cnpm) conduite par son 3ème vice-président, Moussa Alassane Diallo. A l’issue de l’audience, M. Diallo a bien voulu livrer quelques mots à la presse.
SUR LES RAISONS DE LA PRÉSENCE DU BUREAU
Le bureau du Cnpm a eu le privilège d’être reçu ce matin par le Premier ministre. Cette rencontre est une prise de contact avec le bureau du Patronat pour échanger sur les futures relations de collaboration.
A ce titre le Premier ministre a indiqué la démarche de l’action gouvernementale et la méthodologie de travail qu’il va mettre en place, ainsi que l’articulation qu’il va y avoir entre l’action gouvernementale et l’action du secteur privé.
A ce sujet, nous avons échangé sur un agenda de travail qui doit être élaboré et qui sera basé sur le partenariat. Un partenariat qui doit amener, et le gouvernement, et secteur privé, à échanger sur les grandes préoccupations économiques du développement de notre pays ; sur sa reconstruction, sur la relance économique dans un cadre de concertation et de dialogue.
Le Premier ministre a indiqué à ce propos sa disponibilité et celle de tout son gouvernement à se mettre à la disposition du secteur privé, de façon à ce que des échanges fructueux et sincères puissent être engagés afin d’apporter les réponses les mieux appropriées possibles à l’ensemble des préoccupations qui se posent au secteur privé.
Nous sommes convenus d’un agenda qui va se dérouler dans les prochaines jours et dans les prochains mois, de façon à ce que ce cadre de concertation révisé puisse se mettre en place entre les membres du gouvernement au plan sectoriel, et le secteur privé avec un suivi rapproché du Premier ministre lui-même. Et je pense qu’il y aura dans ce cadre, des réunions interministérielles que le Premier ministre va présider, avec la participation du secteur privé. Je pense que c’est un nouveau départ, un nouveau partenariat que nous allons bâtir avec le Premier ministre et son gouvernement. Pour apporter des réponses aux différentes propositions préoccupations qui se posent au secteur privé, assurer la croissance économique, la relance de l’entreprise et la reconstruction de notre pays après la crise que nous avons connue en 2012.
SUR LES PRÉOCCUPATIONS DE L’ENTREPRISE
Il y’a beaucoup de préoccupations de l’entreprise. Nous sortons d’une crise politico-institutionnelle profonde. Une crise qui a affecté profondément les fondements mêmes de l’activité économique à travers les entreprises. Le secteur commercial, de l’industrie, des Btp, de l’hôtellerie et du Tourisme, des services, l’ensemble des secteurs économiques ont été touchés par cette crise de 2012.
Maintenant, nous sommes dans une démarche de reconstruction, de relance de l’économie. Cela suppose qu’il faut une démarche à la fois globale pour apporter des réponses globales, mais aussi une démarche sectorielle pour qu’en fonction de chaque segment de l’économie, on puisse avoir les réponses les mieux appropriés. Que le secteur industriel ou celui de l’hôtellerie et du tourisme, puisse avoir des réponses appropriés à ses besoins spécifiques. C’est cette démarche que nous allons avoir. Il s’agira donc d’avoir une réflexion globale, mais avec une application locale.