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L’Adema & Co à la manœuvre : Cabale contre Choguel ?
Publié le lundi 1 aout 2022  |  L’aube
31è
© aBamako.com par AS
31è anniversaire du parti Adema-Pasj
Bamako, le 25 mai 2022. Le CICB a servi de cadre à la cérémonie marquant la célébration du 31è anniversaire du parti Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la Justice (Adema-Pasj).
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Au moment où les terroristes s’attaquent à la République et que les forces armées sont sur différents fronts afin de juguler l’insécurité grandissante, des politiciens tapis à Bamako sont préoccupés par leur agenda politique. Un agenda consacré à leurs seuls intérêts. C’est au moment où le pays fait face à des menaces que le Cadre d’échange des partis (regroupements de petits partis) et l’Adema ont choisi pour tenter d’instaurer une instabilité au sommet de l’Etat en demandant la démission du Premier ministre Choguel Maïga. Au-delà des interrogations et autres motivations de cette démarche politicienne de l’Adema et des minuscules partis du Cadre, l’on est en droit de poser des doutes sur le timing de ces partis. Le jeu est trouble : il dévoile une grotesque cabale contre Choguel, qui, aux yeux, de certains acteurs politiques est un obstacle à briser avant les prochaines élections. Cependant, le PM bénéficie de toute la confiance du Président Assimi Goïta et du soutien d’une frange importante de la population qui voit en lui l’homme qui est en train d’instaurer l’honneur et la dignité des maliens.

Le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie, a demandé, le jeudi 21 juillet 2022, la « démission immédiate » du Premier ministre Choguel Maïga. En effet, dans un communiqué les partis membres de ce regroupement déclarent : « Le Cadre des partis et regroupements politiques pour une transition réussie a pris connaissance sur le site de la Primature des propos du Premier Ministre de la Transition suite à sa rencontre avec certains acteurs politiques du pays. Le Cadre déplore ces propos qui ne siéent pas pour un responsable conduisant une transition neutre et consensuelle ».

Poursuivant sur leur lancée, ils ajoutent : « Dans le souci de terminer la transition dans la sérénité, le calme pour un Mali apaisé, le Cadre demande au Président de la Transition de veiller à ce que la Transition soit une période neutre entre tous les acteurs politiques du pays ».Au-delà de cette prise de position, certains membres de ce regroupement hétéroclite multiplient ces derniers temps des déclarations pour demander la mise en place d’un « gouvernement d’union ». Le ridicule ne tue point ! Ces mêmes responsables politiques se sont battus corps et âme aux côtés de IBK contre les forces du changement. Aujourd’hui, Choguel représente à leurs yeux un obstacle pour assouvir leurs ambitions.

Dans cette cabale orchestrée contre le PM, l’Adema y joue sa partition. En effet, le parti de l’abeille (qui dit soutenir la Transition) adopte une posture complotiste contre le Chef du Gouvernement actuel et qui bénéficie de toute la confiance du Président de la Transition. Alors à quoi joue l’Adema ? Allez y savoir. Dans un communiqué, cette formation politique dévoile en partie ses intentions. « Le Premier ministre n’est plus crédible » et n’est plus l’interlocuteur idéal pour la suite du processus de « Transition de rassemblement et de paix sociale».

Pour certains observateurs, cette formation politique trace le chemin menant aux futures élections générales. En effet, l’Adema ne voit pas d’un bon œil un homme comme Choguel à la Primature pour conduire les futures échéances électorales. Et pour cause le PM, un expérimenté des batailles électorales, peut aider Assimi Goïta à déjouer beaucoup de pièges émanant des formations politiques.

Le M5 –RFP contre-attaque…

Face à ce qui apparait clairement comme une cabale orchestrée contre le Premier ministre, le M5 (le Mouvement qui a conduit la révolte populaire contre le régime destructeur de IBK) est monté en première ligne afin d’organiser la riposte. En effet, le M5 affirme dans une déclaration datée du 23 juillet 2022, qu’il a constaté avec regret et stupéfaction, que depuis quelque temps, certains partis politiques, comme gagnés par une « hystérie collective », demandent la démission de Choguel Kokalla Maïga.

Le M5 estime que les partis politiques qui sont auteurs de cette demande, sont en totale déphasage avec l’opinion nationale et les urgences dictées par les circonstances difficiles que traverse notre Nation. Aussi, le mouvement poursuit : « Conscients de leur isolement au sein de l’opinion publique nationale qui les a littéralement rejetés, lesdits partis, en l’occurrence ceux regroupés au sein du Cadre dit des partis politiques pour une transition réussie, « Yelema et l’Adema-Pasj »,organisés en véritable horde chassant en meute, ont profité de la visite du Médiateur de la Cedeao à Bamako, le jeudi 21 juillet 2022, pour calomnier le Premier ministre devant l’illustre hôte, avant de se répandre en déclarations mensongères et à l’emporte-pièce dans la presse pour ressasser leur sempiternelle demande de “démission immédiate” du Chef du Gouvernement de Transition ».

Le M5 pointe du doigt l’Adema : « Chef d’orchestre occulte, championne de la manipulation et de l’intoxication devant l’éternel, est allé jusqu’à prêter au Premier ministre des propos diffamatoires et mensongers. » Et le mouvement du 5 juin dénonce le timing de cette cabale : « C’est au moment où les Groupes armés terroristes multiplient et intensifient les actes de guerre sur tous les fronts par des attaques contre notre armée et notre peuple, que ces partis choisissent pour exprimer leur seule exigence, l’unique projet qui vaille pour eux… » .

Mémé Sanogo

xx

ENCADRE :

Choguel dans l’estime des Maliens

Outre le soutien du M5, Choguel Maïga bénéficie aujourd’hui d’un large soutien au sein de la population qui ne cesse d’apprécier les actes posés au sommet de l’Etat par le tandem Assimi-Choguel.

En effet, le second Premier ministre de la Transition a su conquérir l’estime des Maliens dès son arrivée à la cite administrative (siège du Gouvernement).Alliant discours engagé et actes courageux, Choguel apparait aujourd’hui comme un patriote qui n’hésite à aucun moment à défendre les intérêts du Mali. Le tournant majeur de sa gestion est sans doute son passage au Nations Unies (en septembre 2021) où il a prononcé un discours qui restera longtemps gravé dans les annales. Occasion pour lui de dénoncer la France et le jeu trouble de ses forces au Mali. Au-delà, Choguel a avec force dénoncé certaines ingérences extérieures dans les affaires intérieures du Mali. Aussi, a –t- il insisté sur le respect de la souveraineté du Mali, la restauration de notre dignité et surtout le libre choix de nos partenaires.

Ce discours a été fort apprécié à travers le pays et même hors de nos frontières. Par ailleurs, des actes posés par le Gouvernement dans le cadre du dialogue social, l’équipement et la mise en condition des FAMAS, la lutte contre la corruption et la délinquance financière, les reformes en cours ainsi que la Refondation de l’Etat sont autant d’actions initiées par le Gouvernement sous la conduite du Président de la Transition. En véritable chef d’orchestre, Choguel veille sur le bon tempo de la Transition. Toutes choses fortement appréciés par les Maliens. L’on est encore loin de l’Heure du bilan. Cependant, certaines mesures fortes prises par les Autorités actuelles ont fortement retenu l’attention des Maliens : réduction des fonds de souveraineté des Institutions (Présidence et Primature), réduction des dépenses de l’Etat, rationalisation des missions à l’étranger , exigence d’une autorisation préalable du ministre de l’Économie et des Finances pour toute acquisition de véhicule à l’exception des véhicules militaires, sécuritaires et utilitaires… Autant de mesures qui ont eu une forte adhésion des Maliens.

Alors une frange importante de l’opinion affiche aujourd’hui un soutien sans faille au Premier ministre Choguel Maïga qui bénéficie surtout de la confiance du Président Assimi Goïta qui de son côté se tient hors des jeux politiques qui n’ont d’autre but que saboter l’immense travail en cours par son Gouvernement.

S Koné
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