Tous les trois ans, la BAD doit reconstituer son fonds dédié aux pays les plus démunis afin de leur distribuer des dons ou des prêts à faibles taux pour de longues durées. Pour collecter les capitaux nécessaires, elle réunit les pays donateurs auxquels se sont joints cette année 4 pays africains (Angola, Libye, Egypte et Afrique du Sud).
Le montant total mobilisé à Paris ce vendredi 28 septembre, pour la période 2014-2016, s’élève à 7,3 milliards de dollars (5,4 milliards d’euros) soit un peu mieux que pour la précédente période 2011-2013. " Je me réjouis vivement de ces engagements, qui interviennent sur fond de choix budgétaires difficiles. Ils constituent un signal fort de soutien à l’Afrique, ainsi qu’à la vision que porte la Banque pour une croissance inclusive et durable. Ils renforcent en outre notre capacité d’exécution de notre ambitieux programme qui s’articule autour des infrastructures, de l’intégration économique, du développement du secteur privé, en veillant plus particulièrement à accélérer l’égalité entre les hommes et les femmes et à relever les défis de la fragilité en Afrique.
L’innovation demeure primordiale si l’on veut tirer le meilleur parti des ressources concessionnelles mobilisées aujourd’hui" a déclaré Donald Kaberuka président de la Banque africaine de développement. Benoît Chervalier, chef de l’Unité de mobilisation et d’allocation des ressources à la Banque BAD, espère " qu’un plus grand nombre de pays africains seront capables de contribuer au Fonds, en particulier à mesure que les pays bénéficiaires du FAD opéreront leur transition vers le statut de pays à revenu intermédiaire ".