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Accord pour la paix et la réconciliation : Une étape cruciale de sa mise en œuvre
Publié le mardi 2 aout 2022  |  L’Essor
Rencontre
© aBamako.com par AS
Rencontre sur les questions politiques et institutionnelles relatives à l`Accord de Paix et de Réconciliation
Bamako, le 1er août 2022. Le ministère de l`Administration territoriale et de la décentralisation a organisé une rencontre sur les questions politiques et institutionnelles relatives à l`Accord de Paix et de Réconciliation; questions non liées à la révision constitutionnelle.
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Dans le cadre d’une dynamique nouvelle, le gouvernement et les groupes signataires sont réunis depuis hier en présence des médiateurs. L’objectif est de s’accorder sur les modalités d’intégration des ex-combattants dans les corps constitués de l’état y compris au sein des Forces de défense et de sécurité.




Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a présidé, hier dans un hôtel de la place, l’ouverture des travaux de la 2è réunion de niveau décisionnel des parties maliennes à l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger, sur certains aspects de la mise en œuvre du document. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, du chef de file de la médiation et ambassadeur d’Algérie au Mali, Boualem Chébihi, du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, chef de la Minusma, El-Ghassim Wane.

L’on notait également la présence des membres du corps diplomatique et des représentants des mouvements signataires de l’Accord et de l’inclusivité. 


Cette rencontre qui durera cinq jours, vise essentiellement à créer les conditions nécessaires pour entamer le Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) global et s’accorder sur les réformes politiques et institutionnelles non liées à la révision constitutionnelle. Pour ce faire, les échanges porteront, notamment sur la répartition des quotas à l’intégration des ex-combattants dans les corps constitués de l’état y compris au sein des Forces de défense et de sécurité et le mécanisme de gestion des cadres civils et militaires des mouvements signataires.




Pour le Premier ministre, l’opérationnalisation de ces différentes mesures contribue grandement au renforcement de la confiance entre les parties à l’Accord. Dr Choguel Kokalla Maïga a réitéré, par ailleurs, l’engagement des autorités de la Transition pour la mise en œuvre du document. Cet engagement, dira-t-il, reflète la ferme détermination de l’état d’opposer un leadership et une forte volonté politique en vue de pérenniser la stabilité ainsi que l’équilibre social, politique et économique à travers la mise en œuvre des dispositions de l’Accord.

 

13.000 EX-COMBATTANTS-
«C’est ainsi que la Primature a instruit le Commissariat à la réforme du secteur de la sécurité de tenir des réunions interministérielles pour dégager le quota à octroyer aux mouvements signataires, tout en tenant compte de la soutenabilité de l’opération et des capacités d’absorption des services concernés par l’intégration», a indiqué le chef du gouvernement.   Aussi, le Premier ministre a-t-il rappelé que le gouvernement avait annoncé, lors de la 45è session du CSA, l’intégration d’une première tranche de 13.000 ex-combattants issus des groupes signataires pour l’année en cours.

Ajoutant qu’une deuxième tranche de 13.000 sera échelonnée sur les deux ou trois prochaines années.

Pour la mise en œuvre de ce paquet de mesures, dira Dr Choguel Kokalla Maïga, le gouvernement a organisé cette rencontre qui s’inscrit en droite ligne de la dynamique enclenchée lors de la première réunion de niveau décisionnel, tenue en février 2021. Le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, le colonel-major Ismaël Wagué, a, quant à lui, invité les participants à saisir cette opportunité pour contribuer au maximum à la qualité des échanges en vue d’aboutir à des conclusions satisfaisantes.


Pour le chef de file de la médiation, il est urgent de parvenir à une accélération du processus de mise en œuvre de l’Accord qui reste la « pierre angulaire pour le retour de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans le respect de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale et de la souveraineté du Mali ».

Boualem Chébihi a réaffirmé l’accompagnement de la médiation internationale dans ce sens. 


Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali a souligné que la Transition offre une opportunité unique pour parachever la mise en œuvre du document, qui participe de l’entreprise en cours de refondation de notre état. «Tout doit être fait pour conforter cette dynamique», a exhorté El-Ghassim Wane.

De leur côté, les représentants des mouvements signataires de l’Accord et ceux de l’inclusivité ont salué la tenue de cette rencontre. Ils ont réitéré leur soutien aux autorités dans le sens de la mise en œuvre de l’Accord et du retour d’une paix définitive dans notre pays.




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