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République démocratique du Congo, Mali: l’Onu sous le feu des critiques
Publié le jeudi 4 aout 2022  |  lopinion.fr
Patrouille
© aBamako.com par Momo
Patrouille de la MINUSMA à Tombouctou
Tombouctou, le 11 Mai 2015, la MINUSMA a procédé aux patrouilles à Tombouctou
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Les missions des Nations unies dans les pays africains sont remises en cause alors que des casques bleus ont récemment tiré sur des populations

La République démocratique du Congo a demandé officiellement mercredi le départ de Mathias Gillmann, le porte-parole de la mission des Nations unies dans le pays (Monusco), moins de deux semaines après l’expulsion d’Olivier Salgado, porte-parole de la mission onusienne au Mali. En visite dans ces deux pays du 24 au 29 juillet, le secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a tenté de désamorcer les tensions avec les autorités alors que la présence de l’Onu est critiquée par les populations.
Le Français Jean-Pierre Lacroix tente d'éteindre les incendies. Le patron des casques bleus s’est rendu au Mali et en République démocratique du Congo fin juillet, deux pays où la présence onusienne est fortement contestée. Depuis le 25 juillet, des manifestants en colère ont saccagé et pillé des installations de la mission présente en RDC depuis 1999. Bilan : 32 manifestants et quatre casques bleus tués à l’Est du pays.

Avec quelque 14 000 agents et soldats, la Monusco est une des plus importantes missions onusiennes déployées dans le monde. Elle est présente dans le pays depuis 23 ans. Au poste-frontière de Kasindi, situé entre l’Ouganda et la RD Congo, des coups de feu ont encore éclaté dimanche alors que des douaniers congolais s’avançaient vers un convoi onusien. Les casques bleus ont ouvert brutalement la barrière et franchi le poste. Bilan : trois civils tués et une dizaine de blessés. Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres a présenté ses condoléances au président Tshisekedi pour ce qui s’apparente à une bavure. Et a demandé à ce que les responsabilités soient établies, approuvant la mise en détention du personnel militaire mis en cause dans cet incident.
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