Politique
Pour une Transition apaisée : Le Cadre d’échanges refuse des élections par un PM partisan
Publié le mardi 9 aout 2022 | Le témoin
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C’était à la faveur d’une conférence de presse, le 5 août dernier, à la Maison de Presse. Animé par leur président en exercice, Housseini Amion Guindo, elle aura massivement mobilisé parmi les représentants des différentes composantes du Cadre. On y dénombre notamment ceux de l’EPM, d’Espérance Nouvelle-Jigiya Kura, de l’ARP, de NVPM, d’ASMA-CFP, de YELEMA, entre autres.
L’avènement a ainsi donné lieu à la publication d’une déclaration par Amadou Koita où le Cadre soutient qu’une transition apaisée passe par la formation d’un gouvernement d’union nationale avec comme principales missions l’union sacrée des Maliens autour des FAMa et la réalisation d’un consensus national autour d’une révision de la Constitution du 25 février 1991. Les leaders du Cadre ont également plaidé avec insistance pour la nomination d’un Premier ministre «non partisan, consensuel, compétent, intègre et ayant une connaissance avérée des dynamiques politiques, économiques et sécuritaires du pays». Une doléance qui traduit en filigrane leurs préoccupations quant à la façon dont se dessine et se planifie l’organisation des élections générales sous l’égide d’un «chef de parti politique partisan et clivant». Pour les composantes de ce regroupement, en effet, le chef du gouvernement, sans aucun scrupule, s’apprête, avec les moyens de l’Etat, à s’organiser avec son clan pour faire un hold-up des élections de fin de transition. «Celui qui fût le suppôt inconditionnel du régime dictatorial, mercato-militaire» trouve un refuge, change de peau et devient la « force du changement » , ont-ils relevé en laissant entendre au passage qu’il pourrait même trainer des casseroles.
Le Cadre d’échange a mis par ailleurs en garde le président de la Transition contre l’organisation des élections générales par un chef de parti politique.
Sur la situation économique, le Cadre, après avoir déploré la flambée des prix des produits de première nécessité, a exigé des plus hautes autorités l’élaboration d’un plan global de riposte aux conséquences de l’embargo et la réduction du train de vie des grandes Institutions de la République.
Et si ses membres soutiennent la lutte contre la corruption et l’impunité, cette lutte doit, à leurs yeux, être impartiale, juste, équitable et éviter toute instrumentalisation aux fins de règlement de comptes politiques.
Amidou Keita
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