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Inflation des prix du sucre, de l’huile et du riz brisé: le ministre du Commerce requiert de la sérénité chez les consommateurs
Publié le jeudi 11 aout 2022  |  aBamako.com
Conférence
© aBamako.com par Androuicha
Conférence de presse conjointe du ministre du commerce et celui de l`Economie sur la vie chère au Mali
Bamako, le 11 août 2022. Le ministre du Commerce et de l`Industrie, M, Mahmoud Ould MOHAMED a, avec son collègue de l`Economie et des Finances, M. Alousséni SANOU, animé une conférence de presse sur l`inflation des prix, dans la salle de conférence de son département.
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Si les consommateurs maliens doivent encore souffrir de la hausse des prix de certains produits de première nécessité, ce sera pour ce week-end tout au plus. Ils sont ainsi arrivés au bout du tunnel de la vie chère tant décriée sous tous les toits. Tel est visiblement le message que le ministre du commerce et de l'industrie a voulu véhiculer par le biais de la presse ce jeudi 11 août 2022.

« Je vous garantis que les prix des produits de première nécessité subventionnés par l’Etat, retrouveront le niveau fixé par le Conseil national des prix dès la semaine prochaine. » C’est en ces termes que M. Mahmoud Ould MOHAMED s’est montré serein et rassurant aux hommes et femmes des médias à l’occasion de la conférence de presse qu’il a conjointement animée avec son collègue de l’Economie et des Finances M. Alousséni SANOU, ce jeudi dans la salle de conférences de son département.

S’inscrivant en droite ligne du conseil des ministres extraordinaire du dimanche 7 août dernier, cette rencontre avec les médias se voulait donc un cadre pour calmer les ardeurs et apaiser les consommateurs qui n’ont de cesse de se lamenter de ce que le Gouvernement lui-même appelle par la hausse anormale et injustifiée des prix des produits de première nécessité. D’où l’opérationnalisation des numéros verts 36088, 36099 pour dénoncer par exemple le boutiquier du quartier qui mettrait encore le prix du kilogramme de sucre au delà de 600Fcfa.
« L’Etat a laissé tomber une partie de ses recettes douanières, c’est un manque à gagner pour lui. Il ne peut donc pas rester bras croisés à regarder les commerçants détaillants fixer unilatéralement les prix des produits. Nous allons sévir » a laissé entendre le ministre du commerce.

À ses dires, l’impact des dispositions prises va commencer par se faire sentir à partir de ce week-end du 13-14 août. Car, d’après le ministre Mahmoud Ould MOHAMED, au terme des échanges que lui et son collègue ont encore eus la veille avec les commerçants, ces derniers ont accepté de respecter les prix plafonds.


ANDROUICHA
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