Le jeudi 4 août, a eu lieu dans les locaux de la fondation Konrad Adenauer, la présentation du livre : « Vision de prospection du financement des économies de la zone Uemoa à travers l’intelligence économiques », de monsieur Mamadou Lamine Sylla. Un ouvrage de 129 pages, 5 chapitres. La cérémonie a été organisée par l’organisation des jeunes patrons et la fondation Konrad Adenauer.
« J’ai été incité par un jeune que je croisais dans la bibliothèque de mon école, qui avait pour habitude de faire des résumés et lorsque je lui ai demandé, il m’a dit que ça lui permet d’optimiser le temps. Depuis lors, je fais la même chose et ce sont ces notes qui m’ont permis d’écrire ce livre », a expliqué d’entrée de jeu l’auteur.
Pour lui, économiste de formation, spécialisé en intelligence économique, actuel directeur des risques dans une banque primaire, « l’intelligence économique a toujours existé. Parce que les gens ont toujours besoin de l’information. Elle est basée sur les techniques de collecte, de traitement et d’analyse de l’information pour aboutir à la formulation de stratégies. Elle est adaptée aujourd’hui dans un monde de développement et de croissance de l’information à grande vitesse. Le monde évolue et l’information circule très rapidement ».
L’auteur a fait un état des lieux de l’espace Uemoa qui sont entre autres : « La connaissance de l’environnement » (l’environnement économique, social, culturel, politique. Si on n’arrive pas à comprendre l’environnement, on ne peut rien faire). Le deuxième chapitre porte sur « L’environnement du système bancaire » (pour comprendre l’évolution du système bancaire dans la zone Uemoa ?, comment le système a évolué au Mali de 1960 à nos jours ?, quelles sont les grandes crises auxquelles les banques ont été confrontées dans les 8 pays de la zone Uemoa ? et lorsque la grande vague de privatisation avait commencé et lorsque les bailleurs de fonds avaient exigé les plans d’ajustement structurels , le système bancaire a été affecté et malheureusement beaucoup de banques ont été fermées, restructurées…).
Le troisième chapitre aborde « l’intelligence économique » (parce qu’elle a été utilisée comme technique pour permettre aux différents acteurs notamment aux acteurs bancaires, étatiques comment on peut utiliser l’intelligence économique ou les méthodes de l’intelligence économique pour mieux comprendre notre environnement et mieux collecter les ressources financières suffisantes pour financer notre développement).
Le quatrième chapitre porte sur « La gestion des risques » (pas seulement le risque des crédits mais le risque de manière transversale et scientifique. Car même en parlant on prend un risque, quand on marche on prend un risque). Le dernier chapitre a porté sur « Les impacts, les grandes crises de la zone Uemoa » (il s’agit dans ce chapitre des grandes crises comme la crise sanitaire, la Covid-19 qui a frappé tous les établissements, les acteurs économiques. Une étude a été faite sur l’impact de cette crise dans la zone Uemoa.
L’auteur a énormément mis l’accent sur l’intelligence financière. Elle est capable ou nous permet de prendre en compte les moindres risques grâce à son dispositif sécuritaire adapté (qui sert à collecter, traiter, analyser des informations), a-t-il précisé.
D’après ses dires, l’apport de l’intelligence économique évoqué dans le livre est ou se situe au niveau du changement. L’intelligence économique permet d’imaginer, de projeter ou prévoir les catastrophes du futur).
« Vision de prospection du financement des économies de la zone Uemoa à travers l’intelligence économiques », est désormais disponible dans les librairies au prix de 11 000 F CFA.