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Moscou réaffirme son intention d’aider le Mali à lutter contre les terroristes
Publié le lundi 15 aout 2022  |  Sputniknews
Sergueï
© Autre presse par DR
Sergueï Lavrov, Le chef de la diplomatie russe
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Après plusieurs nouvelles attaques terroristes au Mali qui ont fait plus de 40 morts, la Russie rappelle que selon les autorités du pays les extrémistes bénéficient d’une assistance étrangère et promet d’aider Bamako à les combattre.

Les actions des terroristes opérant au Mali, que les autorités du pays qualifient de bien organisées et coordonnées et d'impossibles sans une assistance étrangère, préoccupent la Russie, a déclaré ce lundi 15 août le ministère russe des Affaires étrangères.

"Des observateurs impartiaux notent eux aussi une flambée d’activités terroristes au Mali après le départ des soldats français engagés dans l’opération Barkhane et des Européens de la force Takuba. Qui plus est, il y a des éléments de coordination dans ces activités", indique le ministère.
Préoccupée par les attaques terroristes au Mali, la Russie accordera toujours son assistance aux autorités légitimes du pays:

"Les attaques terroristes visant les autorités, les forces armées et les civils maliens suscitent une grande préoccupation à Moscou. Les attaques organisées début août dans la zone des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ont emporté les vies de 42 militaires maliens. 22 autres personnes ont été blessées. Le Mali a décrété un deuil de trois jours. Nous exprimons nos profondes condoléances aux dirigeants maliens, aux familles et aux proches des victimes."
Les forces Barkhane et Takuba quittent le Mali

La France, ses partenaires européens et le Canada ont annoncé le 17 février la fin des opérations antidjihadistes Barkhane et Takuba au Mali sur fond de dégradation des relations franco-maliennes et d’expulsion de l’ambassadeur français à Bamako. Toutefois, le retrait de ces forces prend du temps, de 4 à 6 mois, comme l’avait précisé Emmanuel Macron.
Le 14 août, une manifestation a eu lieu dans la ville de Gao, dans le nord du pays, pour réclamer leur départ définitif. Les manifestants ont accusé le contingent français d’être un "parrain et allié des groupes terroristes" et impliqué dans les attaques terroristes dans la région des trois frontières. Ils ont donné trois jours aux Français pour partir alors que le retrait était annoncé par Paris encore en hiver pour le 17 août.
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