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Violations répétitives de l’espace aérien malien : Le Gouvernement brandit l’article 51 de la Charte des Nations Unies
Publié le mercredi 17 aout 2022  |  aBamako.com
Conférence
© aBamako.com par mouhamar
Conférence du Ministère des Affaires Etrangères, de l`Intégration Africaine et de la Coopération Internationale
Bamako, le 25 octobre 2014. Le Ministre  des A.E. I.A.C.I, SEM Abdoulaye DIOP, Médiateur en Chef de la délégation malienne , a animé une Conférence de Presse,  au Radisson Blu.
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« En cas de persistance dans cette posture qui porte atteinte à la stabilité et à la sécurité de notre pays, le Gouvernement du Mali se réserve le droit de faire usage de la légitime défense, conformément à l’article 51 de la Charte des Nations Unies. » C’est en ces termes que le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, SE Abdoulaye DIOP a conclu sa lettre adressée le 15 août 2022 au président du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Cet avertissement fait suite, selon la lettre du ministre, à un certain nombre de constats de violations répétitives et fréquentes de l’espace aérien malien par les forces françaises en y faisant voler des vecteurs aériens tels que des drones, des hélicoptères militaires et des avions de chasse, sans autorisation des autorités maliennes.

En effet, le ministre DIOP a martelé dans sa lettre que depuis le début de l’année 2022, les Forces armées maliennes (FAMa), munies de nouvelles capacités, ont enregistré plus de 50 cas délibérés de violation de l’espace aérien malien par des aéronefs étrangers, notamment opérés par les forces françaises, sous différentes formes. « Aux actes d’indiscipline caractérisés par des refus d’obtempérer aux instructions des services de contrôle aérien, s’ajoutent des cas d’extinction des transpondeurs dans le but de se soustraire au contrôle.

S’y ajoutent également des cas de falsification de documents de vol, ainsi que des cas d’atterrissage d’hélicoptères dans les localités hors aérodromes, sans autorisation préalable. De nombreux vols d’avions de renseignement et de drones évoluant à haute altitude ont été notés, qui se livraient à des activités considérées comme de l’espionnage, de l’intimidation voire de la subversion. », informe la lettre adressée à Son Excellence Monsieur ZHANG Jun, Ambassadeur, Représentant permanent de la République Populaire de Chine auprès des Nations Unies, Président du Conseil de sécurité des Nations Unies.

ANDROUICHA
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