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Interdiction de la chicha au Mali : Les vendeurs aux abois
Publié le mercredi 24 aout 2022  |  Nouveau Réveil
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La commercialisation et la consommation de la chicha sont désormais interdites au Mali par un arrêté interministériel publié le 15 aout dernier. Si la nouvelle loi est saluée par plusieurs compatriotes, elle est vue d’un mauvais œil par les commerçants de ce produit.

La commercialisation et l’usage de la chicha sont interdits sur le territoire malien. Les commerçants ont six mois pour mettre fin à cette activité. Mais depuis l’annonce de cette nouvelle, les importateurs et commerçants de ce produit sont aux abois.

Selon eux, cet arrêté interministériel est« unilatéral ». Car ils n’ont reçu aucune notification en tant qu’acteurs de la chaîne de commercialisation. Réunis à la faveur d’une séance d’information, le mercredi 17 Août dernier dans l’après-midi, au niveau à la Rue princesse de l’Hippodrome (Bamako), ces jeunes ont mis sur la place publique, leurs inquiétudes et les conséquences de cette décision sur leur activité commerciale.

« Nous avons été surpris par cette décision qui n’a fait l’objet d’aucune information au préalable. Mais si la stabilisation du Mali réside dans l’interdiction de la Chicha, tant mieux. Néanmoins, la logique voudrait que nous soyons informés car nous vivons de cette activité. Malheureusement, c’est sur les réseaux sociaux que nous avons appris la nouvelle », explique M. Ousmane Diawara.

Et Mahamadou Diawara, cofondateur et gérant du coin ‘‘ les parisiennes Chicha et restaurant’’ de renchérir : « Nous avons investi beaucoup de milliards dans cette activité. Il y’en a qui se sont endettés auprès des banques et épongent les dettes au fil du temps. Ce sera donc un problème si cette décision sera appliquée dans les six mois annoncés ». Dans son intervention, il a avoué que la chicha peut nuire à la santé comme tout autre produit. Mais cela dépend, selon lui, de l’excès et l’usage dont on en fait.

Toutefois, M. Diawara demande l’indulgence des autorités maliennes de revoir cette décision dont l’application pourrait accroître le taux de chômage. Pour lui, une éventuelle règlementation de la chicha serait la bienvenue.

Adama Coulibaly
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