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Mission des Nations Unies au Mali : 425 casques bleus ivoiriens déployés à Tombouctou sur fond de tensions entre le Mali et la Côte d’Ivoire
Publié le lundi 29 aout 2022  |  L'Alternance
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Dans le cadre de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations-Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), le 2ème Bataillon de casques bleus ivoiriens basé à Tombouctou a enregistré l’arrivée de 425 soldats, en fin de semaine dernière, rapporte un communiqué de l’état-major général des armées ivoirien.

Les autorités ivoiriennes ont annoncé, le mercredi 24 août 2022, que le pays a autorisé le déploiement de 425 Casques bleus ivoiriens au Mali, dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA).

Déployés pour douze mois, ces soldats rejoignent le 2ème Bataillon de Casques bleus ivoiriens basé à Tombouctou et portent le nombre de militaires à 650. Leur mission est d’assurer le contrôle de positions avancées dans le fuseau Ouest, de faire des patrouilles de sécurisation et des escortes de convois de ravitaillement.

Ce déploiement de forces ivoiriennes intervient alors que des tensions subsistent entre le Mali et la Côte d’Ivoire. A signaler que le 10 août dernier, les autorités judiciaires maliennes ont inculpé et placé sous mandat de dépôt, les 49 militaires ivoiriens pour « des faits de crimes d’association de malfaiteurs, d’attentat et complot contre le gouvernement, d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat, de détention, port et transport d’armes de guerre et de complicité de ces crimes ».

Pour rappel, le 10 juillet 2022, 49 soldats ivoiriens ont été arrêtés à l’aéroport de Bamako et considérés comme des mercenaires par les autorités maliennes. Une accusation que rejette Abidjan (Côte d’Ivoire) qui demande « sans délai », leur libération, soutenant que ce sont des éléments de soutien à la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali), même si selon le porte-parole adjoint de l’ONU (Organisation des Nations Unies) Farhan Haq, les éléments interpellés « ne faisaient pas formellement partie de la Minusma ».

M.D
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