Une chargée de mission bombardée chef de cabinet d’une institution du Mali, entre 2014 et 2019, vient encore de faire parler d’elle. Elle a ouvert une caisse d’épargne avec l’argent volé à l’État. Une banque de la place à l’époque avait fait des déclarations de soupçons au président de ladite
institution sur un montant de 800 millions de F CFA, déposé dans un compte bancaire par son chef de cabinet.
Interloqué, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) a demandé le limogeage de ladite chef de cabinet. Destituée de son poste, elle se rend à Abidjan, ville des affaires, où les 800 millions seront transférés. Rentrée récemment au bercail, elle ouvre une caisse d’épargne, la dernière-née
des institutions micro- finances dans notre pays. Une façon de blanchir
l’argent volé au peuple.