Pour la reprise scolaire 2022-2023, le ministère de l’Éducation nationale les dates. Cette année, l’ouverture des classes concernant les écoles préscolaires, fondamentales, secondaires générales, techniques et professionnelles est prévue pour le 16 septembre 2022, alors que celle des écoles agro-pastorales aura lieu le lundi 3 octobre 2022.
Aux enseignants, parents d’élèves et acteurs du monde de l’enseignement malien, les dates prévues pour l’ouverture des classes ne sont plus un secret. Des précisions ont été données en la matière par le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, en l’occurrence Kinane Ag Gadega. Cette année, l’ouverture des écoles préscolaires, fondamentales, secondaires générales, techniques et professionnelles est prévue pour le 16 septembre prochain. Quant aux écoles agro-pastorales, les apprenants sont tenus d’être en classe à partir du lundi 3 octobre prochain. « La rentrée de toutes les écoles préscolaires, fondamentales, secondaires générales, techniques et professionnelles est prévue pour le 16 septembre 2022. La rentrée pour toutes les écoles agro-pastorales est prévue pour le 3 octobre 2022.Voici les dates officielles de la rentrée scolaire 2022-2023 », selon le secrétaire général. D’après lui, les établissements privés et les établissements publics sont tenus de respecter la règlementation prévue en la matière. D’ores et déjà, les responsables du département sont en concertation avec les établissements et les associations représentants les établissements privés. Tous ces acteurs concertés sont dans la logique de respecter les échéances, ajoute Kinane Ag Gadeda. En vue de respecter ces différentes dates, toutes les mesures sont déjà prises contre les écoles et les acteurs qui ne se plieront pas à la nouvelle donne, indique le responsable. Ainsi, cette annonce intervient au moment où la réunion directe qui était prévue lundi 29 août 2022 à partir de 14h, entre les enseignants et le gouvernement a été reportée à une date ultérieure. « La réunion qui devrait avoir lieu ce 29 août, entre nous et le ministère du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social au département du ministère de l’Education nationale a été reportée à une date ultérieure. Comme raison, on nous explique que cela est dû à un problème technique », a confié Ousmane Almoudou Touré, porteur de messages des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. Par la même occasion, le syndicaliste rassurait que les enseignants continueront à se battre en usant tous les moyens légaux ; ce, afin qu’ils puissent avoir gain de cause dans leur combat, c’est-à-dire l’application de l’article 39 de leur statut. « Mais nous attendons voir ce que le gouvernement va encore nous proposer dans les jours à venir », ajoute le responsable. L’année dernière, faudra-t-il le rappeler, pour contraindre les autorités de la transition à appliquer l’article 39, les secrétaires généraux de la synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 avaient instruit, lors de la rentrée scolaire 2021-2022, le respect strict de certaines mesures à leurs militants. Via leur circulaire n°19 relative à la dite rentrée, les syndicalistes avaient, entre autres, recommandé la non-évaluation des élèves à leurs militants ; la non-prise des classes à double vacation ; la non-prise des heures supplémentaires ; la non-prise des classes dont l’effectif dépasse 50 élèves et la non-prise des écoles à ECU.
C’était pour obliger le gouvernement à revenir sur l’application du fameux article. À noter que le bras de fer entre les autorités de la transition rectifiée et les syndicalistes est parti de la prise d’une ordonnance par l’équipe Choguel Kokalla Maïga, en 2021. Laquelle ordonnance a été prise pour satisfaire l’une des revendications de l’Untm en unifiant les grilles salariales des fonctionnaires du pays. Une unification qui entrave d’ailleurs, selon les syndicalistes, l’application de l’article 39 du statut des enseignants. D’où le bras de fer entre la partie gouvernementale et syndicaliste.