Le Collectif pour la défense des militaires (CDM) soutient la plainte du Mali auprès du Conseil de sécurité des Nations unies et appelle les gouvernements et les peuples africains à une union sacrée afin que triomphe la vérité dans l’intérêt supérieur des pays du continent, particulièrement ceux du Sahel.
Les conférenciers ont exhorté les alliés de notre pays à donner une suite favorable à la plainte du gouvernement
Le Collectif a fait cet appel lors d’une conférence de presse tenue le lundi dernier à la Bourse du travail. C’était autour du thème :«Soutien à la plainte du gouvernement malien auprès des Nations unies pour les violations répétitives de notre espace aérien et les preuves de l’implication de la France dans la déstabilisation de notre pays, le Mali».
Le secrétaire général du CDM, Younouss Soumaré et d’autres leaders dudit collectif ont animé la rencontre. Selon eux, il est temps de situer les responsabilités et, au besoin, de prendre les mesures qui s’imposent conformément à la Charte des Nations unies pour bouter l’insécurité et le terrorisme hors du Mali et du Sahel.
Ce, après plus d’une décennie de guerre imposée «sous couvert de la lutte contre le terrorisme», avec comme conséquences des centaines de milliers de morts militaires et civils maliens comme étrangers, des villages ravagés et des déplacés sans abri. «Sur la base de toutes les preuves réunies par les autorités maliennes, nous invitons vivement le Conseil de sécurité à tenir une réunion d’urgence autour de ladite plainte», ont reclamé les responsables du CDM.
Les conférenciers ont également exhorté les alliés stratégiques de notre pays à ne ménager aucun effort pour donner une suite favorable à la plainte du gouvernement. Et d’appeler tous les gouvernements et peuples africains à une union sacrée autour des autorités maliennes afin que triomphe la vérité dans l’intérêt supérieur de l’ensemble des pays du continent en général et ceux du Sahel en particulier. «Chacun, en ce qui le concerne, doit comprendre que ce combat pour la souveraineté est le sien», ont conseillé les responsables du CDM.
Par ailleurs, le CDM s’oppose à toutes les manœuvres venant de tout État africain tendant à saboter les efforts de notre gouvernement et du peuple pour libérer le pays contre le terrorisme auquel il fait face depuis plus d’une décennie.
Le Collectif a rappelé les pays occidentaux au respect strict de l’article 2.4 de la Charte des Nations unies qui dit que «Les membres de l’Organisation s’abstiennent par leur relation internationale de recourir à la menace ou à l’emploi de la force soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit autre manière incompatible avec le but des Nations unies». Sur ces notes, le sécretaire général du CDM et ses camarades ont encouragé les autorités de la Transition dans leur lutte pour la libération et la restauration de la dignité du peuple souverain du Mali.