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Affaires des 49 militaires ivoiriens : La Côte d’Ivoire reconnaît enfin sa responsabilité
Publié le jeudi 8 septembre 2022  |  Le Matin
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© Autre presse par DR
le sort des 49 soldats ivoiriens
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Dans le cadre de la 3e réunion du Groupe de suivi et de soutien à la Transition au Mali, le ministre Abdoulaye Diop est arrivé à Lomé (Togo) le samedi 3 septembre 2022 où il a été accueilli par le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur, M. Robert Dussey.

Le tête-à-tête entre les deux ministres a été suivi d’un point de presse au cours duquel, il a été annoncé la libération, à titre humanitaire, des trois femmes figurant parmi les 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako le 10 juillet dernier. Cette annonce a été précédée de la déclaration lue par le ministre directeur de cabinet du président de la République de Côte d’Ivoire, M. Fidèle Sarassoro, qui a reconnu la responsabilité de son pays dans cette affaire.

Selon M. Fidèle Sarassoro, «la Côte d’Ivoire déplore que des manquements et des incompréhensions aient été à l’origine de cet évènement fortement regrettable. La Côte d’Ivoire soucieuse de maintenir des relations de bon voisinage avec le Mali, s’engage à respecter les procédures des Nations Unies, ainsi que les nouvelles règles et dispositions maliennes édictées relatives au déploiement des forces militaires au Mali».

Et de poursuivre, «afin d’aplanir les divergences existantes et de contribuer ainsi à la préservation de la paix et la stabilité dans la sous-région, la RCI s’engage à poursuivre de manière transparente et constructive avec le Mali les échanges et les discussions sur tous les sujets d’intérêt commun». Ce mea-culpa ouvre la voie à la libération des 46 autres soldats écroués à Bamako.

«Nous sommes heureux d’aboutir à ce dénouement partiel», a réagi le ministre togolais des Affaires étrangères. Et M. Robert Dussey, au nom du président Faure Gnassingbé du Togo, a remercié le président de la Transition, Colonel Assimi Goïta pour son geste hautement humanitaire. Illégalement déployés au Mali, les 49 soldats ivoiriens ont été interpellés le 10 juillet 2022 à l’aéroport de Bamako. Et cela parce que leur arrivée sur le sol malien n’avait pas fait l’objet de notification ni d’autorisation préalables.

EMPRUNT OBLIGATAIRE : Le Mali mobilise 200 milliards en 2 semaines sur le marché de l’UEMOA

Lancé le 15 août 2022 sur le marché financier de l’UEMOA, le Mali a atteint l’objectif initial de 200 milliards F Cfa à la clôture (le 31 août 2022) de l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne «Etat du Mali 6,20 % 2022-2032». Selon un communiqué publié vendredi dernier (2 septembre 2022) par le ministère de l’Economie et des Finances, cette opération a permis au Trésor public de mobiliser 207,5 milliards F Cfa, soit un taux de souscription de près de 104 %.

Une raison suffisante pour le ministre de l’Economie et des Finances de remercier le syndicat de placement et l’ensemble des investisseurs nationaux et régionaux pour la confiance renouvelée. Il s’est réjoui de «leur accompagnement pour le financement des projets structurants de développement économique et social du Mali» !

NOTE TRIMESTRIELLE DE LA MINUSMA SUR LES DROITS HUMAINS : une baisse de 42 % comparativement au trimestre précédent

Les violations de droits de l’homme imputables aux Forces de défense et de sécurité du Mali (FDSM) ont enregistré une baisse de 62 %, passant de 320 entre janvier et mars 2022 à 122 au cours de la période du 1er avril au 30 juin 2022 ! C’est ce qui ressort du rapport trimestriel de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) sur les tendances des violations et atteintes aux droits de l’homme et au droit international humanitaire dans notre pays. Un document publié le 31 août 2022.

Du 1er avril au 30 juin 2022, il a été recensé 467 cas de violations et atteintes aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire (317 civils tués, 73 enlevés/disparus et 77 blessés). Ces données, documentées, représentent une baisse de 42 % comparativement au trimestre précédent (812 cas recensés, dont 543 civils tués, 107 enlevés/disparus et 107 blessés). La mission onusienne s’est félicitée des efforts que déploie le gouvernement et a exprimé son engagement à œuvrer au renforcement continu du partenariat existant
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