Le Comité Exécutif National du Syndicat National de l’Enseignement du Supérieur a répondu à la lettre de l’Alliance des Secrétaires Généraux pour la Redynamisation du SNESUP. «En effet, le 26 juillet 2022, un Huissier de justice nous a remis un manifeste datant du 23 novembre 2021 et signé par 15 Secrétaires Généraux ou représentants de Comités SNESUP pour demander la tenue du Congrès le 20 août 2022 au motif que le mandant du CEN-SNESUP est arrivé à terme. Nous avons expliqué à l’Huissier de justice que les camarades signataires de ce manifeste n’avaient pas qualité, car certains avaient refusé le renouvellement de leurs bureaux par peur de se voir remplacer par le vote des militants, d’autres sont nommés à des postes de responsabilité qui sont frappés par l’article 36 du Règlement intérieur du SNESUP relatif à l’incompatibilité, les troisièmes signataires (05) ne sont pas des Secrétaires Généraux des Comités SNESUP (défaut de qualité) », précise la réplique du CEN SNESUP signée par son secrétaire général, Pr. Abdou Mallé.
Le mardi, 6 septembre 2022, l’Alliance des Secrétaires Généraux pour la Redynamisation du snesup (ASR-SNESUP), a animé un point de presse, à l’Ecole normale supérieure (Ensup). L’Objectif des conférenciers étaient de se prononcer sur l’organisation d’un congrès extraordinaire du Cen-Snesup. A l’ occasion, ils ont fait savoir que les secrétaires généraux réunis au sein d’une alliance «se désolidarisent catégoriquement de tout acte posé par l’actuel secrétaire général du Snesup, Abdou Mallé ». Dans la foulée de la conférence, ils ont aussi annoncé l’organisation d’un congrès qui se tiendra le 15 octobre prochain pour relire les textes (statuts et règlements intérieur), et mettre en place un nouveau CEN-Snesup, sans Mallé.
La réaction du CEN-SNESUP à la lettre d’information N°2022-002/ASR-SNESUP du 2 septembre 2022 relative à la fin de mandat du CEN, n’a pas tardé. Son secrétaire général, Abou Mallé, demande aux signataires de ce manifeste de clarifier d’abord leur appartenance au SNESUP avec une lettre officielle. Suivons la lettre du Cen-Snesup adressée, le 6 septembre 2022, au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique avec ampliations à la primature, au Ministère du travail, de la fonction publique et du dialogue social, aux Rectorats, aux Grandes écoles, à la Direction générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, (Dgesrs), aux Comités Snesup, à l’ASR-Snesup, dont nous avons reçu copie.
En effet, indique la lettre, le 26 juillet 2022, un Huissier de justice nous a remis un manifeste datant du 23 novembre 2021 et signé par 15 Secrétaires Généraux ou représentants de Comités SNESUP pour demander la tenue du Congrès, le 20 août 2022, au motif que le mandant du CEN-SNESUP est arrivé à terme. En réponse, souligne la lettre, nous avons expliqué à l’Huissier de justice que les camarades signataires de ce manifeste n’avaient pas qualité, car certains avaient refusé le renouvellement de leurs bureaux par peur de se voir remplacer par le vote des militants, d’autres sont nommés à des postes de responsabilité qui sont frappés par l’article 36 du Règlement intérieur du SNESUP relatif à l’incompatibilité, les troisièmes signataires (05) ne sont pas des Secrétaires Généraux des Comités SNESUP (défaut de qualité), (liste jointe). Il ressort que les signataires de cette pétition, poursuit la lettre signée par Abdou Mallé, soit ignorent l’histoire du SNESUP car ils sont nouveaux dans le système, soit ils sont désavoués par les militants et cherchent ainsi à s’accrocher par tous les moyens. «Ils doivent comprendre que le renouvellement des bureaux des Comités de base du SNESUP est obligatoire pour aller au Congrès. Ainsi, le 15 février 2022, le CEN-SNESUP a adressé une lettre circulaire aux Secrétaires Généraux des Comités SNESUP pour fixer le dernier délai de renouvellement des bureaux des Comités au 15 mars 2022 (lettre jointe). Au jour d’aujourd’hui, nous avons pu renouveler 21 bureaux sur 31 qui composent le SNESUP dont le dernier en date du 04 juillet 2022, soit 2/3 des Comités en vue de l’organisation très prochaine du Congrès», a fait savoir la lettre.
Nous dénonçons, ajoute le Cen-Snesup dans sa lettre, la manipulation d’une ancienne liste des Secrétaires Généraux du 23 novembre 2021 par le signataire de cette lettre dont le mandat a expiré depuis novembre 2021 à la tête du bureau du Comité SNESUP de la FSEG, qui est au bord de l’explosion aujourd’hui face à laquelle il n’a pu rien faire. Avant d’insister que le Cen-Snesup, ne permettra jamais à des opportunistes de créer du désordre au sein du SNESUP comme cela fut le cas d’un jeune syndicat de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, dont les militants ont été abandonnés par le Secrétaire Général au profit d’un poste administratif. «Cette lettre de l’ASR-SNESUP constitue la réaction épidermique de ses signataires aux acquis exceptionnels que le Comité Exécutif National du SNESUP vient d’enregistrer pour le bonheur des militants. Toutefois, selon la Convention n°87 du 09 juillet 1948 de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) l’administration ne doit pas interférer dans la gestion des syndicats. Les signataires de ce manifeste sont tenus de clarifier leur appartenance au SNESUP avec une lettre officielle», a notifié la lettre. .
Pour rappel, Pr. Abdou Mallé a précisé que c’est suite aux événements de 2012 que les militants du SNESUP, au cours des Assemblées Générales, ont instruit à l’équipe actuelle du CEN-SNESUP de continuer à gérer les revendications du Syndicat. Les conclusions des différentes Assemblées Générales du SNESUP sont notifiées dans des lettres circulaires. «Nous estimons que la base souveraine du SNESUP a eu raison de nous instruire de continuer à gérer les revendications pendantes et de préparer au fur et à mesure le Congrès, car de 2012 à 2022, nous avons substantiellement amélioré les salaires des Enseignants-Chercheurs du Mali, hiérarchisé un grand nombre d’Assistants et d’Attachés de Recherche, obtenu l’intégration dans la Fonction Publique des agents dans le cadre du recrutement des 502 travailleurs contractuels et la régularisation des situations administratives, obtenu la nomination des responsables des structures par appel à candidature, obtenu la mise en place du FCRIT(Fonds Compétitif de Recherche et d’Innovation Technologique) sur la base de 0,2% des recettes fiscales du Mali, rétabli le fonds Etudes et Recherche pour appuyer les doctorants, entre autres», a indiqué Abdou Mallé.