Lors de l'entretien télévisé sur la chaîne de l'Office des Radios et Télévision du Mali, le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, est revenu sur la plainte du Mali contre la France au Conseil de sécurité des Nations Unies. '' Nous avons toujours dit ici au Mali nous faisons toujours la différence entre les autorités actuelles en place et le peuple français que nous respectons énormément. Ces autorités se sont rendus coupables de beaucoup de choses, notamment les violations intempestives de l'espace aérien, je ne pense pas qu'il y a un seul aéronef malien qui, une fois, a violé l'espace aérien français. On ne peut même pas l'imaginer, on sait que la réaction aurait été autre. Ensuite, il faudrait rappeler le contexte, c'est la France, pour reprendre l'expression du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, qui a décidé de nous abandonner en plein vol en mettant fin à cette coopération de défense qui nous liait sans avertissement, sans plan, sans nous prévenir. '', a affirmé le Premier ministre par intérim avant d'ajouter: " Suite à ce départ, nous avons été désagréablement surpris par des violations intempestives des aéronefs français. En plus de cela, on le dit vraiment sans aucune démagogie, sans aucune manipulation, ces autorités de sont rendus coupables de fournir des renseignements et des armes à des groupes terroristes, ce qui est inimaginable de la part d'un pays étant membre permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies et disposant d'un droit de veto. ''Nous avons introduit une plainte avec des preuves à l'appui. Tous les cas de violents ont été bien documentés, en tout cas tout à été présenté. Nous avons bien entendu d'autres preuves qui seront présentées, car nous l'espérons à la suite de cette session spéciale du Conseil de sécurité que nous appelons de tout nos vœux, il est très important que la communauté internationale et que le monde découvre comment un État du Conseil de sécurité, qui assure la responsabilité du maintien de la paix internationale se comporte. Il faudra le dire Ce n'est pas des choses acceptables si nous tenons à assurer la pérennité du mécanisme de sécurité collective. il est très important de nous donner l'occasion de présenter les preuves qui incriminent la France'', a-t-il indiqué.