La libération du week-end dernier des trois premiers militaires a créé un signe d’optimisme dans les relations entre les deux pays. Cependant un deal est-il possible entre Bamako et Abidjan pour sortir de cette crise ?
Dans la foulée de la 3e réunion du Groupe de Soutien international à la Transition du Mali qui s’est tenue le mardi dernier à Lomé au Togo. La libération des 46 militaires ivoiriens n’a pas manqué dans le menu des discussions. Si le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey affirme que rien ne bloque la libération des 46 soldats détenus. Son homologue du Mali, Abdoulaye Diop a dit le contraire en précisant qu’il y a des discussions de fond pour obtenir cette libération.
En dépit de la libération à titre humanitaire des trois soldats parmi les 49 militaires ivoiriens arrêtés à Bamako et la reconnaissance de la Côte d’Ivoire des erreurs et manquements dans cette affaire. On assiste à un sentiment d’optimisme entre les deux capitales. Bon nombre d’analystes et d’observateurs estiment que dans cette affaire, même si la Côte d’Ivoire ne parvient pas à mettre à la disposition des autorités maliennes les ex-dignitaires de l’ancien régime déchu recherchés par la justice malienne, qu’elles fassent que ces derniers ne se servent pas de la Côte d’Ivoire comme base arrière pour déstabiliser la Transition.
A l’issue de cette réunion du Groupe de Soutien international à la Transition du Mali, le chef de la diplomatie malienne a également demandé la levée des sanctions financières qui ont été imposées par les institutions financières. Selon des économistes, Bamako se sert de cette affaire pour persuader Abidjan à plaider sa cause auprès de ces institutions financières afin de lever ces sanctions économiques et financières.
Se dirige-t-on vers un deal entre Bamako et Abidjan ?