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Incapacité notoire à relever le défi : Des ministres à chasser du gouvernement
Publié le lundi 12 septembre 2022  |  L’Inter de Bamako
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© aBamako.com par FS
Conseil de cabinet du nouveau gouvernement de Transition du Dr Choguel Maïga
Bamako, le 13 juin 2021. Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a présidé son premier conseil de cabinet, le dimanche, à la primature avec tous les membres de son nouveau gouvernement réunis au grand complet.
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La Charte de la transition avait fixé le nombre de ministres à 25. Pour des raisons de népotisme, on s’est retrouvé avec vingt- huit (28) ministres. Après une année de gestion sous couvert de rectification de la transition, ensuite la nomination d’un Premier ministre par intérim, il faut revoir la composition du gouvernement et ses hommes.

Sur les vingt-huit (28) ministres du gouvernement, quatre (04) ont montré leur incapacité notoire à relever le défi de l’excellence. Il s’agit des ministres: de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des sceaux, Mamoudou Kassogué; du Commerce et de l’Industrie, Mohamed Ould Mohamed; de l’Agriculture, Modibo Keïta ; de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher; celui de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la paix et la Réconciliation nationale, Colonel-major Ismaël Wagué; de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné.

Mali Koura taasira (le chemin à prendre pour le nouveau Mali) a été une occasion inespérée pour les Maliens de jauger le gouvernement et ses ministres. À la fin de ce probatoire, les Maliens s’attendaient à un réaménagement ministériel. Mais hélas ! Monsieur le président de la transition, les Maliens ont soif de justice. Il y a une lenteur délibéré pour rendre justice. Beaucoup de délinquants financiers ont pris la fuite, d’autres croupissent dans les geôles, faute de jugement.

Malgré les subventions et exonérations accordées par l’État aux opérateurs économiques, la cherté des produits persiste.

Le ministre de de l’Agriculture, un ancien directeur général du Commerce et de la Concurrence, sait comment fructifier ses avoirs à travers son réseau de commerçants. C’est pourquoi certains opérateurs méconnus du milieu des engrais ont bénéficié le marché des engrais. Sur les antennes de l’ORTM, il a laissé entendre qu’il a remis 10 milliards de FCFA à six (06) opérateurs économiques. Un seul aurait emmené quelques sacs d’engrais. Jusqu’ici le ministre Modibo Keïta n’a ni sanctionné ni situé les responsabilités. Quant au ministre de la Jeunesse et des Sports, son nom est cité par les basketteurs et footballeurs dans des problèmes financiers.

Le ministre de la Réconciliation n’a pas la stratégie et le bagage nécessaire pour gérer ce ministère. Il gaspille les fonds publics dans du n’importe quoi. On l’impression qu’il n’y a pas un ministère de l’Environnement au Mali. Tout est en voie de destruction: fleuves, rivières, marigots, forêt, terres, collines, montagnes. Rien n’a été épargné par l’homme destructeur. Or le gouvernement a besoin de qualités très spécifiques: compétence, dévouement, loyauté, impartialité, probité.

Compte tenu de la laïcité du pays, le ministère du Culte et des Affaires religieuses aussi doit disparaître. La raison est simple, depuis sa création, le ministère est toujours dirigé par des musulmans.

Brin COULIBALY

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