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Mali : pourquoi Moustapha Ben Barka a été brièvement interpellé à Paris
Publié le mardi 13 septembre 2022  |  Jeune Afrique
Cérémonie
© aBamako.com par mouhamar
Cérémonie de remise des équipements informatiques aux structures impliquées dans la gestion et la délivrance du permis de construire
Bamako, le 07 juillet 2014 au gouvernorat du district. Le ministre de l`Industrie et Promotion des investissements : M. Moustapha Ben Barka a présidé ce lundi la cérémonie de remise des équipements informatiques aux structures impliquées dans la gestion et la délivrance du permis de construire.
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L’ancien secrétaire général de la présidence, dans le viseur d’Interpol à la demande de la justice malienne, a été emmené par la police française alors qu’il transitait par l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Il a finalement été relâché au bout de quelques heures.

Il devait se rendre en mission en Corée du Sud. Le 11 septembre au soir, Moustapha Ben Barka, vice-président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), embarque à Lomé dans un vol Air France. Direction Paris, par où il doit transiter avant de poursuivre son voyage vers Séoul.

Lorsqu’il sort de l’appareil à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle (CDG), il a la surprise d’être accueilli par des membres de la Police aux frontières (PAF), qui vérifient son identité et lui demandent de les suivre. Une fois dans leurs locaux, il lui est signifié qu’Interpol a émis une notice rouge à son encontre à la demande de la justice malienne, dans le cadre de l’affaire de l’acquisition de l’avion présidentiel sous le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK ; 2013-2020), durant lequel Ben Barka a notamment exercé les fonctions de ministre de l’Industrie et de secrétaire général de la présidence.

Dossier « politique »
L’enquête sur l’acquisition de cet aéronef, qui aurait été au cœur d’un vaste système de détournement de fonds publics, avait été relancée par les autorités de transition maliennes à la mi-2021. Plusieurs anciennes figures du régime d’IBK avaient été interpellées dans le cadre de cette affaire : Soumeylou Boubeye Maïga, ancien Premier ministre (décédé le 21 mars 2022 en détention), Bouaré Fily Sissoko, ex-ministre de l’Économie et des Finances, ou encore Mahamadou Camara, ex-directeur de cabinet du président.


Après plusieurs heures dans les locaux de la PAF à l’aéroport CDG, la justice française a signifié à Moustapha Ben Barka qu’elle estimait que ce dossier était « politique » et qu’elle n’y donnerait donc pas suite – comme elle le fait toujours dans ce genre de cas. Il a alors pu repartir libre, et devrait regagner Lomé d’ici à la fin de la semaine.

Jeune Afrique

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