Dans un rapport publié par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), il ressort que « plus de 230 civils » ont été victimes des engins explosifs improvisés (EEL) au Mali, du mois de janvier 2022 à la date du 31 août dernier. Parmi lesquels figurent les femmes et les enfants.
Il est signalé, dans le document onusien, que le nombre de personnes tuées est de 72 citoyens. Ainsi, le nombre de blessés est également estimé à 167 civils, courant cette année. Les victimes sont principalement des femmes et des enfants. Lesquelles se trouvaient, au moment des attaques EEL répertoriées, en mouvement au niveau des différentes frontières du pays. À lire le rapport, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU confie que les engins explosifs improvisés constituent une entrave aux moyens de substance pour de nombreuses personnes vulnérables. À la différence du nombre d’incidents (245) causés durant toute l’année 2021 par les mines, le document indique que celui causé de janvier 2022 au mois d’août dernier est de 134 civils. Le bureau de coordination informe que la région de Mopti est la zone la plus menacée en ce qui concerne le danger des engins explosifs. Pour réussir à relever les défis, le rapport onusien annonce qu’il est prévu, cette année, un décaissement de plus de trois millions de dollars pour assister 823 mille de personnes. Cette action sera menée par des partenaires du groupe de travail et les acteurs de lutte anti-mine humanitaire LAMH. Il sied de rappeler que 103 personnes avaient été tuées en 2021. Le nombre de blessés dus aux engins explosifs improvisés se chiffrait à 297 personnes.