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L’affaire des soldats ivoiriens : Pas de libération sans contrepartie
Publié le vendredi 16 septembre 2022  |  Le Matin
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Le président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, a reçu en audience vendredi dernier (9 septembre 2022) une délégation nigériane, conduite par M. Geoffrey Onyeama, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale du Nigeria. Il était porteur d’un message du président Muhammadu Buhari à son homologue malien.

Selon la Cellule de communication de la présidence, la question des «soldats ivoiriens» détenus au Mali était au cœur des échanges car le Nigeria souhaite jouer sa partition dans leur libération afin de faire régner plus de paix entre les deux pays. Les efforts déjà consentis, notamment avec la libération de trois femmes sur les 49 «soldats», sont salués par la partie nigériane qui estime qu’il est temps de trouver une solution définitive à cette crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali.

Le président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, a salué l’implication personnelle de Muhammadu Buhari pour le retour à la normale entre le Mali et la Cédéao. Il a ensuite précisé qu’il était judicieux de trouver une solution durable à la question des «soldats ivoiriens». Toutefois, le chef de l’Etat a fait comprendre qu’au même moment où la Côte d’Ivoire demande la libération de ses «soldats», elle continue de servir d’asile politique pour certaines personnalités maliennes faisant l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis par la justice.

Pis, ces mêmes personnalités bénéficient de sa protection pour tenter de déstabiliser le Mali. D’où la nécessité d’une solution durable à l’opposé d’une solution à sens unique qui consisterait à accéder à la demande ivoirienne sans contrepartie pour le Mali.



URD : Le feuilleton judiciaire encore loin de son épilogue

La Cour d’Appel, à l’issue de son audience du 7 septembre 2022, a confirmé l’ensemble des dispositions du jugement du tribunal de la commune V du district de Bamako du 4 Avril 2022 relatif au congrès extraordinaire du 16 janvier 2022 de l’Union pour la République et la démocratie (URD). Du coup, elle a confirmé la légalité et la légitimité de l’élection de Gouagnon Coulibaly à la présidence du Bureau politique national (BPN) du parti de la poignée de main. Mais, le président intérimaire (1er vice-président du parti) promet de se pourvoir en cassation devant la Cour suprême.

Il faut rappeler que le Pr. Salikou Sanogo avait exercé son droit de recours contre le jugement N°130 du 4 avril 2022 du Tribunal de grande instance de la Commune V du district de Bamako… La décision rendue n’a pas été en sa faveur !
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