A l’orée de l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies, prévue pour ce mois de septembre 2022 à New York, aux Etats-Unis, le Parti africain pour la solidarité et la Justice (Adema-Pasj) est sorti de son silence. Dans l’affaire de la saisine du Conseil de sécurité onusien par le Mali contre la France, la force politique demande une « gestion rigoureuse et impartiale ».
Sur la base d’une déclaration publiée le 14 septembre 2022, les membres du parti Adéma-Pasj, l’une des plus grandes forces politiques au Mali, se sont prononcés sur le dossier opposant le Mali à la France. Chapeauté par le Pr. Marimantia Diarra, le parti annonce qu’il suit avec beaucoup d’attention et une vive préoccupation l’évolution de la situation sécuritaire du pays sur le terrain. L’Adema annonce qu’il suit avec beaucoup d’attention et une vive préoccupation la gestion de la plainte du Gouvernement malien contre la France au Conseil de sécurité des Nations unies, par rapport au strict respect de la souveraineté nationale du Mali. « Malgré la montée en puissance des Forces armées maliennes sur le territoire national, la situation sécuritaire reste très préoccupante, et de vives inquiétudes s’installent sur la sincérité de la collaboration de certains partenaires stratégiques dans la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme transfrontalier dans le sahel ». A cet égard, l’Adema-Pasj clarifie qu’il « réaffirme son soutien sincère aux autorités de la transition, aux Forces de défense et de sécurité nationale tendant à la sauvegarde de l’intégrité du territoire national, au maintien de la réforme républicaine, au caractère laïc de l’Etat et à l’indépendance du Mali ». Le parti politique poursuit en précisant ceci : « L’Adema-Pasj souhaite une gestion rigoureuse et impartiale de ce dossier par les Nations unies, en vue de favoriser la paix internationale qui est la raison d’être de notre organisation commune, l’espoir de l’humanité ». Signé par le Président Marimantia Diarra, le communiqué du parti fait part que la force politique exprime toute sa gratitude envers la communauté internationale. Laquelle a fait montre d’une solidarité soutenue pour le triomphe de la démocratie, voire pour sa précieuse contribution à la paix au Mali. Puis d’inviter les forces onusiennes déployées au Mali à renforcer davantage leur coopération avec les Forces de défense et de sécurité du Mali, afin de combattre les forces du mal qui ne cessent de semer la terreur dans le monde. Il sied de rappeler qu’en date du 15 août dernier, les autorités de la transition malienne ont saisi le Conseil de sécurité de l’ONU contre la France. Elles accusent la France d’Emmanuel Macron d’avoir violé, à maintes reprises, l’espace aérien du Mali et d’avoir fourni des armes aux terroristes qui continuent de tuer les civils et les militaires.