Dans le souci d’alléger la souffrance des populations surtout en ces temps de conjoncture, le ministre du commerce, des mines et de l’industrie vient d’accorder une exonération sur les aliments de première nécessité, à savoir le sucre et les céréales.
L’information a été donnée par le ministre Ahmadou Touré même. Une initiative qui a été appréciée à sa juste valeur par les opérateurs économiques maliens et par les consommateurs. Car le riz et le sucre sont des aliments très prisés au Mali.
Selon le ministre la décision devrait prendre effet à partir du 8 mai. Mais jusqu’à preuve de contraire les prix restent intacts. Le kilogramme du sucre est toujours vendu à 600Fcfa, le Kilogramme du riz Gambiaka est cédé entre 400 et 450Fcfa. Le riz parfumé au lieu de 400 comme d’habitude est vendu à 600Fcfa le Kilogramme. Les consommateurs qui avaient applaudi cette décision du gouvernement de la transition s’inquiettent de jour en jour car le mois de ramadan approche à grand pas, l’exonération accordée par le gouvernement ne se faisant pas sentir.
Pour que les prix soient maintenus par les commerçants le Département du commerce et de l’industrie dit avoir constitué une brigade de vérification qui veillera sur l’effectivité des prix.
La question que l’on se pose est de savoir où est donc passé cette brigade de vérification ?
Pour non respect des closes du cahier de charge quelles sanctions le ministre compte prendre ?
Pourquoi les prix fixés par le ministre ne sont toujours pas appliqués ?
En attendant de voir clair dans cette histoire nous interpellons l’indulgence et l’implication de l’Ascoma pour le bonheur des consommateurs.