PolitiqueEMK réagit au discours historique du premier ministre malien à l’Onu : «Le Mali portant désormais l’étendard de l’Afrique renaissante à elle-même et au reste du monde»
Les stratèges disent qu’une bataille n’est décisive que si elle porte sur le centre de gravité de la guerre. En défendant devant le monde entier la souveraineté, l’honneur et la dignité du Mali d’une part, et en indiquant la voie à suivre à ceux qui sont démocrates chez eux et esclavagistes en Afrique d’autre part, le Premier Ministre malien a engagé le Mali et l’Afrique dans la bataille de libération du Mali et de l’Afrique du joug néocolonial. Comme une guerre n’est grandiose que par la justesse et la hauteur des objectifs visés, la guerre pour l’avènement de Mali Koura et la Renaissance de l’Afrique vaut la peine d’être menée. Ceux qui refusent de participer à cette guerre n’ont pas conscience du devoir patriotique.
Le Mali ne peut être Mali Koura qu’en rompant avec les pratiques du passé et en portant l’étendard de l’Afrique renaissante à elle-même et au reste du monde. Ce rôle fait du Mali l’ennemi N°1, le symbole à abattre. Cela ne doit pas nous faire peur. Lorsqu’un peuple décide de marcher dans une direction déterminée, dans la certitude que cette direction est la meilleure, il doit s’y maintenir et affronter le danger.
Le Mali ne peut être Mali Koura qu’en rompant les liens tributaires de la France-Afrique qui nous font passer de la misère à la pauvreté. «Dieu ne change les conditions d’un peuple que si ce peuple change son tréfonds». Pour l’avènement du Mali Koura porteur de l’étendard de la Renaissance Africaine en ce 21ème siècle, Arrière les pusillanimes et les sceptiques, les pessimistes et les fatigués. Patriotes maliens et africains sachons porter en commun la montée en puissance des forces panafricaines qui, par plus d’organisation, d’innovation et de créativité mènera à plus de synthèse et d’efficacité face à la meute impérialiste. Dans ce travail de soi sur soi, le peuple a sa partition à jouer, mais aussi et surtout les dirigeants de la transition malienne.
Pour cela nous, EMK, maintenons notre appelle de Septembre 2021 à la mobilisation générale. Comme l’a si bien dit le Premier Ministre, tout n’est pas militaire et sécuritaire. La résolution de la guerre qui nous est imposée comporte 4 volets, notamment le volet militaire et sécuritaire qui se développe depuis Mai 2021 ; volet politique impliquant l’union sacrée pour sauver le pays de la partition et du chaos. Là, il reste encore beaucoup à faire comme la constitution d’un gouvernement de mission reflétant la crème de la classe politique et de la société civile, capable de porter la charge du Mali Koura.
Face aux phénomènes sataniques (Etat Islamique et AQMI) et leur créateur (le capital financier international), réaliser la mobilisation générale de toutes les forces matérielles et immatérielles du Pays. Nouer des partenariats stratégiques avec tous les pays respectant notre souveraineté et les conditions de développement du Mali. Face à la meute de prédateurs, sachons tisser des alliances à la hauteur de nos besoins et du danger impérialiste.
Dans le cadre d’une économie de guerre, reprendre en main notre économie pour financer la guerre et apporter la prospérité à notre peuple. Enfin et surtout une bonne gouvernance. Produire biens et services est une chose, leurs affectations au profit du peuple s’en est une autre.
Les lourds sacrifices imposés au peuple ne sont acceptables que partagés par tous. Pour cela nous rappelons les besoins basiques du peuple malien en ces temps de guerre et d’embargo. Il s’agit de la sécurité et d’une justice équitable ; de la sécurité alimentaire ; de la santé ; de l’éducation ; de l’emploi et des revenus.
Pour conclure, EMK, fidèle à la vision et aux objectifs du Mali Koura, reste disponible pour toutes les actions convergentes vers la satisfaction des besoins basiques de notre peuple.