Dans son adresse à la tribune de l’ONU, le Premier ministre par intérim, colonel Abdoulaye Maïga, a craché ses quatre vérités au monde entier. C’était lors de la 77ème Assemblée générale de l’organisation onusienne, tenue la semaine dernière à New York, aux Etats-Unis. Ce discours, applaudi par presque tous les Maliens et les panafricains, a fait l’objet de critique par certains politiques. Abdel Kader Maïga du M5-RFP n’a pas manqué de réponse pour les opposants du jour.
Si ça ne tenait qu’à ce jeune influent du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces patriotiques (M5-RFP), l’Etat du Mali ne permettrait pas à certains partis politiques d’exister. Cela, compte tenu du comportement « décevant » des leaders censés s’exprimer au nom desdites formations politiques. Les hommes politiques qui font plaisir aux ennemis extérieurs du Mali en critiquant, sur la base des arguments insoutenables, la trajectoire de la transition malienne ont été dans des grandes écoles et universités du monde. Cela, grâce à l’argent du contribuable malien. Au lieu de venir construire le même pays, le Mali, ils préfèrent donner de la force aux ennemis à travers des discours tendancieux, visant à saper le combat souverainiste et indépendantiste en cours. En tout état de cause, la position du jeune politique Maïga ne souffre d’aucune ambigüité : « Vous pouvez ne pas aimer la transition, vous pouvez ne pas aimer le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga ou le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, mais il faudra quand même aimer votre pays. Tous ceux qui sont en train de crier et de dénigrer notre pays, voire cherchent à déstabiliser le Mali, sont des gens qui, pour la plupart, ont eu des bourses du Mali pour aller étudier à l’étranger, donc avec l’argent du contribuable malien. Ce sont des gens qui sont venus travailler pour le Mali en étant payés par le contribuable malien. Ils se sont doublement enrichis avec l’argent du contribuable malien. Donc, ils doivent au moins être reconnaissants », argue Abdel Kader Maïga. A l’heure actuelle où les autorités prennent tous les risques pour la défense de l’indépendance et de la souveraineté nationale, le bon sens voudrait que les opposants de circonstance se taisent, à de soutenir le peuple et les nouvelles autorités. « Soit on se tait même si on n’est pas d’accord, ou on se bat pour aider son pays. Mais l’attitude des cadres de certaines formations politiques aujourd’hui est incompréhensible ».
Et le jeune Maïga d’ajouter : « Je lance personnellement un appel à nos autorités pour qu’elles revoient si on peut dissoudre certains partis politiques. Il faut vraiment qu’on puisse dissoudre des partis politiques pour les rappeler à l’ordre ». Et l’orateur d’être plus explicite : « Tout sauf payer de l’argent aux partis politiques (dont les cadres se livrent à des comportements désobligeants). Avec lequel argent ils vont encore racheter la conscience des Maliens pour des élections où ils sont habitués à des tripatouillages. Il faut vraiment que cela cesse ».