Attendue en guise d’un baume de soulagement, la disponibilité des cartes d’identité nationale dans les commissariats, les gendarmeries et les sous-préfectures serait-elle-un tissu de mensonge confectionné par les autorités ? Les citoyens maliens en ont été sevrés des mois durant. Tomota de Graphique Industrie a fait un parcours sans faute dans la fourniture de ces pièces d’identité et pourtant il a été viré.
Depuis Janvier dernier, les cartes d’identité nationale, si elles n’ont pas totalement disparu de la circulation au niveau de nos services de sécurité, elles y sont sans conteste devenues une denrée rare.
Le monopole de leur confection qui avait jusque-là été détenu par Graphique Industrie d’Aliou Tomota aurait échu à une autre entreprise venue de nulle part pour des raisons opaques.
L’entreprise industrielle et commerciale Graphique Industrie de renommée africaine et pourquoi pas mondiale appartient à un digne fils du pays. Ses produits, à cause des qualités qui les caractérisent sont appréciés de tous.
Animé par le désir de servir son pays, Alou Tomota, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a obtenu le marché de confection des cartes d’identité nationale depuis belle lurette. Il l’a toujours fait avec dextérité à un prix défiant toute concurrence et à la satisfaction générale des maliens jusqu’à ce qu’il assiste impuissant au retrait dudit marché au profit d’une autre entreprise. Graphique Industrie, selon les informations reçues de sources concordantes a fourni les cartes d’identité nationale l’année dernière jusqu’à présent l’entreprise n’a reçu aucun franc. Pourquoi veut-on inventer des histoires à faire dormir debout autour de cette nouvelle disponibilité des cartes d’identité dans nos services de sécurité ? Est-ce pour nuire à Tomota qui a toujours rempli son contrat vis-à-vis de l’Etat qui, au contraire lui doit beaucoup d’arriérés ? IL est opportun d’inviter les autorités de la transition à être sensibles au cri de cœur des entreprises nationales dont celle de Tomota qui emploie des dizaines de maliens qui, à leur tour nourrissent leurs familles et payent les frais scolaires de leurs enfants.
Le matériel de travail est d’une performance indiscuta ble et la qualité des produits incontestée et incontestable. Alors pourquoi favoriser une autre entreprise au détriment de Graphique-Industrie sous la fourniture de laquelle aucune pénurie n’a été constatée.
Ce manque cruel actuel de cartes d’identité serait- il imputable à l’incapacité notoire de celui à qui le marché a été attribué d’atteindre les performances de l’usine de Tomota ? Ou alors serait-il une manœuvre dilatoire orchestrée pour discréditer un opérateur crédible et profondément attaché au devenir radieux de son pays ?
Ce qui est sûr, les langues commencent à se délier. Sur les réseaux sociaux, nous avons réussi à glaner des informations selon lesquelles, certains agents impliqués dans la délivrance du précieux sésame ont monté le machiavélique plan de soutirer de l’argent aux demandeurs des pièces d’identité entre 5000 et 10000 voire même 15000 FCFA et au-delà. L’explication donnée à ces derniers est que les cartes manquent cruellement et que par conséquent c’est le seul moyen de s’en approprier.
Selon les mêmes sources, des mesures sont en train d’être prises pour identifier les agents contrevenants et les punir conformément à la loi.
A partir de maintenant, les citoyens sont invités à dénoncer les agents véreux qui se sont abonnés à ce trafic indélicat afin que la justice joue son rôle. IL faut qu’ils ouvrent les yeux pour comprendre les mensonges qui leur sont distillés par des gens mal intentionnés.
Si les populations maliennes dans leur majorité regrettent le retrait du marché des cartes d’identité à l’entreprise d’Alou Tomota, elles déplorent aussi cette incapacité des autorités compétentes à les mettre sans délai à la disposition des commissariats, des gendarmeries et des sous-préfectures. Il est temps de siffler la fin de cette récréation laxiste qui met du plomb dans l’aile de la citoyenneté malienne. Aux dernières nouvelles, les cartes d’identité font leur retour aux endroits sus indiqués mais en compte-goutte alors que Tomota a tous les moyens pour fournir les fameuses cartes et à temps si certaines autorités n’avaient pas juré de le détruire pour des raisons biscornues.
Quelle honte il y a à redonner le marché à Graphique Industrie qui occupe le peloton de tête en Afrique en matière d’imprimerie ? Son sérieux, son respect des contrats, son efficacité, sa performance, la qualité de ses prestations, le respect de ses délais et son prix sont des éléments incontournables qui commandent à ce que la plénitude du marché lui soit redonnée. Affaire à suivre…