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Braquage sur les axes routiers et dans la capitale: des radiés des forces armées soupçonnés
Publié le lundi 3 octobre 2022  |  L’Inter de Bamako
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Selon plusieurs sources interrogées par nos soins et après une série d’investigations, il s’avère que les braquages seraient perpétrés par certains radiés des forces armées. Raison invoquée: prendre leur revanche sur la société. Les personnes interrogées disent que leur mode opératoire consiste à opérer, le jour comme la nuit, avec armes en mains et cagoulés. Ils ne rateraient jamais leurs cibles. Ils arrentent plusieurs véhicules à la fois sur les routes, rançonnent les passagers et se sauvent sans crainte. Nous n’avions pas un chiffre réel des radiés des forces armées, mais il y a eu des vagues de radiation sous le règne d’IBK.
Une fois radiés, ces porteurs d’uniforme deviennent des criminels qui tirent sur les populations pour se rendre justice. Combien sont- ils dans la nature ? Avant de les radier, le gouvernement doit leur retirer ses équipements: armes, carte de profession, tenue militaire etc. Il revient à l’État d’agir vite. Sinon, les populations n’en peuvent plus.

Sierra Leone: pays ayant connu la guerre civile en 1997
Avec 73 326 km2, elle est entourée de la Guinée Conakry et du Liberia. Indépendante, depuis 1961. En mai 1997, un coup d’État militaire provoque la chute du gouvernement démocratiquement élu. L’armée s’est trouvée affaiblie par le programme de réduction d’effectifs prévu par l’Accord de paix de novembre 1996 (qui a officiellement mis fin aux six (06) ans de guerre avec le Front révolutionnaire uni FRU) et avec la politique du gouvernement de Kabbah qui préconise le recours aux forces de défense civiles en l’occurrence, les chasseurs traditionnels locaux au détriment de l’armée, visant à mettre le FRU en déroute.
Le gouvernement s’est exilé à Conakry et a été remplacé par le Conseil révolutionnaire des forces armées avec le commandant Koroma comme chef d’État. Les premiers opposants à l’armée, le FRU, se sont alliés à l’AFRC. Le nouveau régime n’a pas fait l’objet d’une reconnaissance internationale et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (ECOWAS) qui a tenté de négocier le retour au pouvoir du gouvernement légitime. Le coup d’État a ravagé la Sierra Leone et bouleversé des millions de vies, ce qui a engendré la perte des sources de profits traditionnels liées à l’exportation du diamant, du rutile, de la bauxite, du café et du cacao. C’est un petit pays, où on recrute les mercenaires.

Liberia Un pays ayant connu la guerre civile en 1980: 111 370 km2
Situé en Afrique de l’Ouest, en bordure de l’océan Atlantique, et entouré par la Sierra Leone, la Guinée Conakry et la Côte d’Ivoire, le Liberia est un pays fertile doté de ressources naturelles considérables, en particulier le caoutchouc, minerai de fer, forêts et métaux précieux. Le Liberia est resté stable politiquement depuis sa création en 1847, jusqu’en 1980.
En 1980, un coup d’État sanglant mené par le sergent- chef Samuel Doe coûta la vie à Tolbert et à plusieurs représentants des Américano-Libériens. Il s’en suivit en 1989 une longue guerre civile marquée par la création du Front patriotique du Liberia (FPL). Après sept (07) ans d’hostilités, les efforts déployés par les pays voisins, sous l’égide de la CEDEAO la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (ECOWAS) ont abouti aux Accords de Paix d’Abuja. Les soldats des forces armées limitrophes ont formé une faction pour le maintien de la paix ECOMOG (groupe de surveillance de l’ECOWAS) dont la logistique et le ravitaillement ont été conjointement assurés par les États membres de l’Union européenne (UE) et les États-Unis. Le Liberia a été ravagé par ces années de conflit. C’est un réservoir de mercenaires.

Terrorisme au Niger: un pays au milieu du gué
D’après le président français Emmanuel Marcon: Dans le Sahel: les dirigeants nous ont dit: «On a besoin de la France, sinon on ne tient pas». L’opération Serval, c’était à la demande de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO); l’l’opération Barkhane, à celle du gouvernement malien.
En novembre 2019, nos militaires tombent. Je dis aux dirigeants du G5 Sahel: «J’ai un problème. Je ne sais pas expliquer aux familles des soldats tués pourquoi nous sommes là, alors que vos opinions publiques nous foulent aux pieds et que certains d’entre vous sont complaisants. J’entends certains discours de ministres maliens, de quelques autres... Il faut me dire si vous avez besoin de moi ou pas. Moi, je suis prêt à partir».
Au sommet de Pau, les dirigeants nous ont dit: «On a besoin de la France, sinon on ne tient pas».
Le Niger a une armée structurée avec des combattants de qualité, mais son territoire est immense. Ce pays doit faire face aux attaques régulières et meurtrières de groupes djihadistes liés à, Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et au groupe État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), dans l’ouest et, dans le Sud-est, à celles de Boko-Haram et du groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP).
Selon les estimations des Nations unies, depuis le mois d’avril, au moins 40 000 Nigériens ont dû fuir leurs maisons. Le pays abrite depuis des années plusieurs bases militaires étrangères, françaises et américaines, notamment dédiées à la lutte contre les djihadistes au Sahel.

L’utilisation de la technologie par les terroristes en Afrique de l’Ouest doit être contenue
Avec des extrémistes violents exploitant habilement les plateformes numériques, l’Afrique devrait faire pression sur les entreprises technologiques pour qu’elles s’attaquent au terrorisme en ligne. Les groupes terroristes en Afrique de l’Ouest affinent leurs tactiques pour détourner les plateformes de médias sociaux et les applications de messagerie.
Certaines parties de la sous-région abritent les extrémistes violents à la croissance la plus rapide et les plus meurtriers. Et il y a eu une augmentation constante des incidents où les plateformes de médias sociaux et les applications de messagerie sont devenues partie intégrante du modus operandi des extrémistes. Alors que les mondes physiques et en ligne fusionnent, de nombreux groupes, en particulier Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), intègrent Internet plus profondément dans leurs opérations.
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