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Conseil national de Transition au Mali : Ouverture de la session d’octobre
Publié le mardi 4 octobre 2022  |  L’Essor
Ouverture
© aBamako.com par AS
Ouverture de la session ordinaire d`octobre du CNT
Bamako, le 03 octobre 2022. La session ordinaire d`octobre du Conseil National de Transition s`est ouverte sous la présidence du colonel Malick Diaw au CICB
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Le président du CNT de la Guinée, Dansa Kourouma, à la tête d’une forte délégation, a pris part à l’évènement.

La session d’octobre du Conseil national de Transition (CNT) s’est ouvert lundi au Centre international de conférence de Bamako avec pour ordre du jour principal l’examen du projet de loi de finances 2023.

Le président du CNT, le colonel Malick Diaw, a présidé la cérémonie. Son homologue de la Guinée, Dansa Kourouma, à la tête d’une forte délégation, a pris part à l’évènement, qui a enregistré la présence du Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, des présidents des institutions de la République et des représentants du corps diplomatique.

Outre la loi de finances, d’autres projets de texte sont au menu, notamment les projets de loi de finances rectificative du budget 2022, la loi de règlement du budget d’Etat 2018, le projet de loi fixant les règles générales relatives à la réparation des préjudices causés par les violations graves des droits de l’Homme,

Il y a, aussi, des projets de loi portant respectivement création de la Direction de la Justice militaire, de la Direction centrale du service de santé des Armées, de la Direction générale des Douanes et de la Société de recherche et d’exploitation des ressources minérales du Mali ainsi que le projet de loi relatif à la modification du Statut des fonctionnaires des collectivités territoriales.

À ceux-ci, s’ajouteront sûrement d’autres dépôts en cours de session et l’examen du rapport de contrôle de l’exécution du budget du CNT au titre du 4è trimestre 2021, élaboré par la Commission de contrôle.

Premier à intervenir, le président du CNT de la Guinée a indiqué que son pays et le Mali sont à un tournant décisif de leur histoire. «Nos deux pays sont confrontés à une certaine incompréhension de la part de notre organisation commune dont nous sommes membres fondateurs, la CEDEAO», a expliqué Dansa Kourouma.

Il a souligné que les transitions en cours en Guinée et au Mali s’inscrivent « dans une dynamique de refondation de l’Etat en raison de la gestion hasardeuse des régimes ayant mis nos Armées respectives face à leur responsabilité devant leur peuple et l’histoire ». « Cette réalité semble échapper à nos frères et sœurs de notre organisation commune», a-t-il noté.

Toutefois, il a dit que cet épisode historique, vécu comme une épreuve au niveau de nos Etats vient renforcer les liens historiques des deux pays. Selon lui, les liens entre le Mali et la Guinée résultent de l’histoire et de la géographie. Il a rappelé que le président Ahmed Sékou Touré, parlant des deux pays, disait qu’ils sont les deux poumons d’un même corps. Dansa Kourouma se souvient aussi que le Mali a refusé de fermer ses frontières à la Guinée alors frappée par l’épidémie d’Ebola.

DIGNITÉ – Pour sa part, le colonel Malick Diaw a magnifié les autorités civiles et militaires de la transition dans le combat qu’elles mènent au quotidien pour redonner au Mali sa dignité et sa place dans le concert des nations. Il a salué le leadership et la clairvoyance du président Assimi Goïta, ajoutant que si le président Amadou Toumani Touré a été le soldat de la démocratie au Mali, Assimi Goïta se trouve être le soldat de la renaissance du Mali.

Pour le colonel Malick Diaw, ce qui s’est passé entre nos deux pays en l’espace de quelques mois est tout simplement historique. Il a, aussi, qu’avec les transitions politiques en cours au Mali et en Guinée, une autre page commune de l’histoire de nos deux pays est en train de s’écrire.

Sur un autre chapitre, le président du CNT a évoqué la situation sécuritaire dans le pays marqué ces dernières semaines par des attaques sporadiques dans plusieurs localités de la part des groupes armés terroristes. Selon lui, ces actions désespérées prouvent que les terroristes et leurs complices sont aux abois et en perte de vitesse.

Il aussi parlé de l’affaire des 49 soldats ivoiriens suspects arrêtés au Mali et présentés comme des Eléments nationaux de soutien. Selon lui, cette obscure affaire qui continue de susciter beaucoup d’interrogations exige désormais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) une plus grande clarté et une plus grande coordination avec les autorités maliennes dans la conduite de ses opérations. Mais aussi sur les conditions de déploiement et de rotation des troupes onusiennes sur le territoire malien ainsi que la gestion des Eléments nationaux de soutien.

Le président Diaw a, enfin, souligné que l’intersession qui s’achève a été principalement marquée par la restitution de la nouvelle loi électorale à travers le pays.

DD/MD (AMAP)

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