Pour avoir défendu la cause d’une école communautaire à Mountougoula nord-est extension, Ibrahim Diallo est en prison depuis plus d’un an. Sa famille exige sa libération car incarcéré injustement pour avoir proféré une menace de mort réfutée aussi par les témoins du plaignant.
Marié à deux femmes et père de 10 enfants, M. Ibrahim Diallo est incarcéré à la Maison centrale d’arrêt de Bamako depuis plus d’un an à la suite d’une plainte d’un certain Abdoulaye Sissoko pour menace de mort. Pour la famille Diallo, la menace de mort brandie est une pure invention du plaignant et cela d’autant plus que même les témoins d’Abdoulaye Sissoko la réfutent.
Le plaignant, Abdoulaye Sissoko communément dit «Thiélé Lalaby», aurait annoncé à la famille Diallo qu’il mettra tout en œuvre pour garder leur père en prison et affirme avoir des magistrats et de l’argent pour atteindre cet objectif. «Et la situation de notre mari (toujours en prison) donne à réfléchir sur les menaces du plaignant», a confié Mme Diallo Satou Mariko, la première femme de la victime.
Injustement incarcéré, la famille Diallo demande la libération du chef. Elle invite les autorités judiciaires à ne pas favoriser la corruption et l’injustice. En l’absence du premier responsable, la famille manque aujourd’hui de tout. La dizaine d’enfants, dont les frais de scolarité de l’année dernière non pas été encore payés, ne peuvent pas retourner à l’école cette année.
Cette affaire est partie de la réalisation d’un orphelinat sur l’espace réservé à une école communautaire et d’un autre espace en face de l’orphelinat devant accueillir un lieu de culte, dont une partie abrite deux salles de classe appartenant à l’orphelinat appartenant à une certaine Kadia Dem. La gestion de ce site serait à l’origine du conflit entre les trois intervenants directs que sont Ibrahim Diallo, Kadia Dem et Abdoulaye Sissoko.
Réalisés avec l’intention d’appartenir à toute la communauté, l’orphelinat et les salles de classe s’avèrent être aujourd’hui des propriétés privées détenues par Kadia Dem qui est aujourd’hui en conflit avec les habitants de Mountougoula Est extension. Ceux-ci exigent la restitution des espaces abritant l’orphelinat et les salles de classe.