Du 16 juillet au 1er octobre 2022 a eu lieu la 3e édition de Shou bo vacances, une initiative de la Fédération malienne de la discipline. Objectif : atténuer la déperdition des jeunes enfants en période de vacances scolaires, créer l’envie d’apprentissage par la fréquentation de la bibliothèque et de la médiathèque.
Depuis trois ans, la Fédération malienne de Shou-Bo (FMSB) met les vacances scolaires à profit en offrant un espace de formation et d’initiation des enfants au Shou-bo. Durant trois mois, il y a l’enseignement du Shou bo, une immersion dans la langue et la culture malienne à travers des contes et sketchs en français et en bambara, la découverte de la langue et la culture chinoise, le secourisme, l’assainissement et le reboisement. Cette année, des conférences-débats ont été animées par des enfants autour de leurs préoccupations. Cette édition a regroupé plus de 150 enfants âgés de moins de 14 ans autour du sport, de l’éducation et de la citoyenneté.
A la cérémonie de clôture, le parrain de la 3e édition, Oumar Ibrahim Touré, ancien ministre et président d’honneur de la Fédération malienne de shou bo, a remercié les organisateurs du Shou bo. Il a invité les autorités à s’impliquer davantage pour promouvoir cette discipline.
“Mettre l’accent sur l’enfant et l’éduquer, il n’y a pas mieux que ça. Je n’ai pas hésité un instant à m’engager dans cette voie”, a-t-il souligné. Il a rappelé que la 1re édition a été réussie avec la consécration du Mali sur le toit de l’Afrique.
Le président par intérim de la FMSB, Mamadou Sissako, a expliqué que l’objectif était de promouvoir le vivre ensemble, en sensibilisant, formant et en éduquant les jeunes aux techniques du self-control, au respect de l’environnement, à la citoyenneté et à l’amour de son prochain. M. Sissako a expliqué que le Shou bo, c’est vaincre l’ennemi avec élégance, un combat à mains nues. Le but du shou bo moderne est triple. Il s’agit de proposer la pratique régulière d’une activité physique, offrir un enseignement conjoint de techniques de percussion et de préhension et orienter vers le domaine sportif.
Le président de l’Association des riverains de l’Institut, Me Dramane Sangaré, a remercié la commission d’organisation et l’équipe de l’Institut français au Mali pour leur engagement. “Cet événement est important pour le développement du Shou bo au Mali mais aussi sur le continent africain”, a-t-il déclaré. Me Sangaré a révélé que l’Institut français du Mali a sorti le grand jeu en mettant ses locaux à la disposition de la FMSB pour accueillir certaines activités, mais aussi en donnant des kits scolaires pour les 150 enfants participants.
La cérémonie a pris fin par la remise des attestations de reconnaissance et des prix aux gagnants du concours de la culture générale et des combattants. En présence de la nouvelle directrice de l’Institut français du Mali, du président de la commission d’organisation, Mamadou Kéita.
Initié par la Fédération malienne de shou bo (FMSB), en partenariat avec l’Institut français du Mali, l’Association des riverains de l’Institut (Arif) et la Classe Confucius du lycée Askia Mohamed. Cette 3e édition a été sponsorisée par le journal “Le Guido”.