Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Militarisation de la Police Nationale et la Protection Civile : Une recommandation des Assises Nationales
Publié le lundi 10 octobre 2022  |  Le Sursaut
Comment


Dans sa session du mercredi 5 Octobre dernier, au chapitre des mesures législatives et règlementaires, le Conseil des Ministre a adopté un projet de loi portant militarisation de la Police Nationale et de la Protection Civile. C’était sur le rapport du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général de Brigade Daoud Aly Mohammedine.

Cette décision fait suite à la situation sécuritaire et des défis multiples auxquels les forces de défense font face, depuis une décennie maintenant, avec la guerre asymétrique que le Mali traverse. Outre, cette militarisation de ces corps a été souverainement recommandée lors des Assises nationales de la Refondation (ANR).

Ainsi, cette militarisation permettra de déployer la Police nationale dans les zones reconquises par l’Armée afin d’y assurer la sécurité des populations et de leurs biens tout en empêchant le retour des forces du mal. Elle est étendue à la Protection civile qui constitue le deuxième segment du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile avec la Police Nationale pour permettre de couvrir l’arrière des forces engagées au combat en vue de préserver les acquis et sécuriser l’Administration et les populations.

Sur cette base, les fonctionnaires de la Police nationale et de la Protection Civile engagés en opération, bénéficieront des mêmes avantages que les autres militaires. La militarisation de la Police nationale et de la Protection civile concourt à la réalisation des objectifs de la refondation de l’Etat.

Voilà une autre résolution prise par les plus hautes autorités pour plus de sécurisation et de stabilisation de l’ensemble du pays. Néanmoins, depuis la publication de ce communiqué, on constate un silence radio sur le sujet du côté des Syndicats de la Police Nationale. S’agit-il de la maxime : « celui qui ne parle pas consent’’, ou d’un silence parleur ?

Par Mariam Sissoko

Commentaires