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Dr. Moussa Coulibaly : L’offensive: la meilleure attaque
Publié le mercredi 12 octobre 2022  |  Mali Tribune
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Dr Moussa Coulibaly, Chargé de cours de sociologie à la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’Education (FSHSE)

À en croire le Sociologue, Dr. Moussa Coulibaly, le Mali se remet progressivement de la situation chaotique dans laquelle il avait été systématiquement plongé depuis la chute du colonel Kadhafi. Il estime que notre armée est en ce moment en offensive pour récupérer les territoires occupés et les sécuriser.

« Les attaques, tueries de masse et autres agressions qui jalonnaient l’existence du Mali au quotidien sont en train d’être neutralisées depuis que notre armée a pu diversifier sa coopération militaire notamment avec les partenaires russes », explique Dr. Moussa Coulibaly. Il affirmera que notre armée est en ce moment en offensive pour récupérer les territoires occupés et les sécuriser. La preuve de cette montée en puissance est très certainement les données techniques dont l’armée dispose par rapport aux preuves impliquant la France qui n’a jamais cessé de casser l’élan de cette armée déterminée à réussir ce que des milliers de soldats français et onusiens n’ont jamais pu faire en huit ans.

Toutefois, la nouveauté dans cette tentative de détruire les efforts de nos forces de défense est, à en entendre notre Sociologue, au niveau des sorties médiatiques contre les autorités de la transition. Le discours du Premier ministre par intérim a irrité au point que François Soudan, puisqu’il faut l’appeler par son nom, reconnaît des qualités de bravoure aux colonels putschistes de Bamako.

Parlant du Premier ministre Maïga, François Soudan, qui pense détenir le monopole de l’intelligence affirme qu’il “n’a jamais combattu ni participé à un putsch” participer à un putsch libérateur est donc un acte de bravoure. Il cite des interventions à l’Onu de dirigeants comme Mandela, Sékou Touré ou Fidel Castro qui ont marqué les esprits. Oubliant que le discours de Maïga s’inscrit dans la suite logique des dirigeants ci-dessus cités, c’est-à-dire la lutte contre l’impérialisme, François Soudan oublie que le discours de Maïga a le même ton que celui lancé, à partir de Londres, un certain 18 juin 1940. Depuis que cette horde impérialiste que constituent les forces de l’Otan ont fait main basse sur la Libye et son pétrole, le sahel et notre pays particulièrement sont la cible de stratégies montées de toutes pièces pour prendre le monopole des ressources énergétiques.

A ses yeux, le voisin burkinabé est sur le bon chemin. Le régime du capitaine Traoré doit accélérer le processus de ralliement à Moscou. Le Burkina doit s’inspirer de l’exemple des militaires maliens. Il s’agit pour eux de contenir l’offensive djihadiste, de réorganiser le commandement et se doter en armes de pointe avec l’appui de Wagner. Cependant, Dr. Coulibaly reste convaincu qu’une union sacrée de l’armée Burkinabé et de l’armée malienne permettra une coordination efficace de la lutte.

Ce qui est une réalité, le voisin nigérien bénéficie de circonstances favorables pour plusieurs raisons. Autant la France fera tout pour qu’il n’y ait pas d’attaques sur le sol nigérien ce qui est une prime à la fidélité, autant le Mali sera exposé aux attaques pouvant venir du Niger. L’Élysée et ses services se battront pour cela.

Il pense qu’en attendant la conclusion de l’affaire des 46 mercenaires, le gouvernement malien doit rester vigilant et que les 5 colonels doivent rester sur leur garde. Ils sont en train de réussir ce que l’Afrique et ses dirigeants auraient pu faire il y a des décennies.

« Les voix qui se sont élevées un moment pour exiger des preuves de l’intrusion de la France dans la détérioration de la situation sécuritaire du Mali doivent par cohérence et par honnêteté exiger publiquement l’examen du dossier d’accusation du Mali aux Nations unies pour qu’éclate enfin la vérité », a conclu Dr. Moussa Coulibaly.



Ibrahima Ndiaye

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