Avec ce quatre-vingt-douzième (92) numéro, votre hebdomadaire préféré « Le Pélican » a fêté , encore dans l’intimité et la sobriété, parce que la conjoncture économique, sécuritaire et sanitaire du Mali nous y oblige, son troisième anniversaire. Le canard a donc bouclé sa troisième année et rentre en quatrième ? Et oui, par la grâce d’Allah ! Et, nous comptons bien sûr fêter (encore et encore) une quantité d’autres anniversaires, avec nos lecteurs, annonceurs et partenaires. Présentement, nous sommes mercredi, le 12 octobre 2022. Or, sa première parution (le numéro 000) a été mise dans les kiosques, le mercredi 09 octobre 2019. C’est donc évident, depuis le 09 octobre 2022, « Le Pélican », a ses trois printemps révolus.
Dans notre édito de lancement, nous avions promis à nos lecteurs et annonceurs que « Le Pélican » ne sera pas un journal de plus dans le répertoire des publications au Mali. Nous avions aussi promis que le canard va inlassablement œuvrer pour la satisfaction de son lectorat : dans la réalisation de plus d’analyses sociopolitiques objectives et de rubriques diverses. En trois années de parcours, même si c’est au lectorat d’en juger le contenu (notamment la ligne éditoriale), nous pensons en toute humilité que ces promesses se tiennent. De toute façon, en dépit du fait que le chemin est plein d’embûches, « Le pélican » continue inexorablement de planer avec espérance.
La ligne éditoriale de « Le Pélican » dérange certainement des animateurs de la vie sociopolitique. Aussi, nos analyses et points de vue sur les questions de la nation dérangent parfois certains politiciens et décideurs, guère habitués à ce que d’autres voix leur portent la contradiction et expriment leur avis : Que chacun reste à sa place, semblent-ils penser ! En respectant ce postulat, la nôtre doit se cadrer dans le « politiquement correct », sans aucune critique, même objective ! Autrement dit, ces Princes du Jour veulent que nous taisions toutes critiques sur leurs actes politiques.
Mais non, mille fois non ! Cela ne marchera pas avec la rédaction intraitable de « Le Pélican » ! Puisqu’en choisissant le métier de journalisme, nous (les rédacteurs) avons aussi opté d’être objectifs, mais aussi aux côtés des plus faibles pour servir de sentinelle et d’alerte face à toutes éventuelles dérives des gouvernants (décideurs politiques). A cet effet, nous ne nous lasserons jamais d’aller crever l’abcès là où il peut se trouver. Que cela soit clair !
De sorte que nous réitérons notre engagement ferme de demeurer constant, malgré des intimidations que nous pouvons rencontrer, avec notre ligne éditoriale. Dont nous avons voulu indépendante et libre. Pour ce faire, nous n’abandonnerons à aucun prix l’espace d’expression dont nous disposons. Il représente pour nous, la quintessence même de notre existence sur la scène médiatique malienne.
Toutefois, l’indépendance de la presse malienne ne saurait se renforcer sans une aide publique conséquente de l’Etat. Oui, la presse malienne doit être soutenue et bien subventionnée ! Que les autorités politiques soient convaincues d’une chose, cette indépendance ne saurait se renforcer sans une aide publique conséquente de l’Etat ! Cela est d’autant normal que la presse est un fournisseur de service public. A cet effet, l’aide à la presse doit vraiment cesser d’être la charité du prince du jour. Mais cette aide, afin que les médias sortent de la précarité et de l’influence néfaste des uns et des autres, doit être indexée au budget national. Vivement la satisfaction de cette requête !
A moins de trois mois de l’année 2023, la Rédaction de « Le Pélican », souhaite la bonne et heureuse année à vous tous (toutes), chers amis lecteurs, partenaires, annonceurs, mais aussi à tout le peuple malien. Puisse le Mali (notre Patrie) recouvrer à nouveau, dans la paix et la quiétude, son intégrité territoriale ! Puisse Allah nous donner la chance de voir l’année 2023 en pleine forme !
Alors Le Pélican, bon anniversaire et bon vent ! Vivement le quatrième !