Dans l’Avant-projet de Constitution, il y a la création de deux chambres: Assemblée Nationale et le Sénat. L’État doit réduire le nombre des Institutions afin de bien gérer les maigres ressources de l’État. La vitalité d’un système démocratique ne se mesure pas au nombre des institutions. Autrement dit, dans ce domaine, la qualité importe plus que la quantité.Les rédacteurs de la constitution ont peut-être oublié cet adage en fixant le nombre des institutions de la République à huit (08): le Président de la République, le Gouvernement, l’Assemblée Nationale, le Sénat, la Cour Suprême, la Cour des Comptes, la Cour Constitutionnelle, le Conseil économique, social, culturel et Environnemental. Un adage malien bien de chez nous enseigne qu’il vaut mieux posséder un lion qu’un panier de chats !Il faut aussi limiter la prolifération des structures. Elles ont pour la plupart du temps été créées au niveau de la Présidence de la République ou à la Primature, pour des circonstances et des calculs politiques, et prennent des appellations diverses: cellule, commission, commissariat, conseil, etc. À titre d’exemples, citons la Cellule d’Appui aux Structures de Contrôle de l’Administration (CASCA), le Commissariat à la Sécurité alimentaire (CSA), le Conseil national des jeunes (CNJ), le Haut conseil national de lutte contre le SIDA (HCNLS). Pour enterrer un problème, il suffit de créer une commission pour s’en occuper.