Les Autorités françaises sont visiblement obsédées par le Mali. Depuis un certain temps Macron ne cesse de poser des actes déloyaux contre notre pays et de baver sur les Autorités maliennes. La raison ? Notre choix souverain d’alliance avec d’autres partenaires. Le président français y voit là un crime de lèse-majesté qu’il faut punir par tous les moyens y compris l’instrumentation de certaines organisations comme la CEDEAO et l’ONU.
Ici et là, tout est mis en œuvre pour étouffer le Mali et le contraindre de se plier aux diktats d’ailleurs comme si nous avions lié notre destin à celui de l’Hexagone pour l’éternité.
Après les pressions, les menaces, les chantages, les sanctions, les violations de l’espace aérien, l’espionnage et l’assistance aux terroristes, les Autorités françaises persistent dans leur entreprise perfide contre le Mali. Lieu choisi ? Le siège de l’ONU.
Le monde assiste à une vraie manipulation de l’organisation des Nations unies par la France qui gagnerait pourtant à faire preuve de dignité et garder le profil bas quand on sait les conditions dans lesquelles le siège de membre permanent du Conseil de sécurité lui a été attribué.
Il faut rappeler ceci à Macron. Alors qu’elle n’était pas conviée aux Conférences de Téhéran et de Yalta par les puissances Alliées qui ont vaincu le Reich Allemand, le 8 mai 1945 au moment de la signature de la signature de l’armistice mettant fin à la guerre mondiale à Berlin, la France a joué des coudes (avec l’aide de la Grande Bretagne) pour être conviée à la table des vainqueurs.
Détail croustillant de cette rencontre : la présence de l’invité surprise (la France) crée un petit cafouillage. Le drapeau français n’était pas là aux côtés de ceux des vainqueurs. Catastrophe !
Il a fallu trouver un stratagème afin d’éviter une humiliation suprême aux français.
Sous le regard goguenard du Maréchal Joukov, une soldate russe a déchiré un morceau de sa jupe rouge pour l’ajouter à des morceaux de tissus bleu et blanc. Résultat : Un drapeau français est rafistolé à la va vite.
Voilà comment la France qui manipule aujourd’hui l’ONU à sa guise s’est hissée au sommet de cette organisation. Elle s’est retrouvée aux côtés des Alliés qui ont perdu des millions d’hommes lors de la guerre.
Le Mali pour sa part n’a pas oublié et n’oubliera jamais cet épisode qui n’ignore guère l’ancienne puissance coloniale. Cette France-là qui nous a habitués à des coups de poignards dans le dos et autres massacres à chaque fois que nous réclamions nos droits. Thiaroye restera gravé dans la mémoire de tous les Africains.
Aujourd’hui les manœuvres éhontées de la France, les pièges tendues et les tentatives de division et/ou de déstabilisation entreprises contre notre pays sont connus de tous y compris des pays africains, européens et d’ailleurs. Certaines de ces actions de déstabilisation sont faites en complicité avec des groupes terroristes. Le gouvernement malien, par la voix du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale Abdoulaye Diop, l’a (encore) dénoncé, lors de la réunion du Conseil de sécurité.
Cette dénonciation a eu un écho retentissent à travers le monde. Tout comme l’a été le discours prononcé par le Premier ministre par intérim Abdoulaye Maïga, devant l’Assemblée générale de l’ONU.
À travers ces deux interventions le monde est largement informé de la Duplicité du gouvernement français au Mali et au-delà dans le Sahel. Mieux la communauté internationale sait désormais à quoi jouent les Autorités françaises pour déstabiliser notre pays.
Devant tant de dénonciations Macron continuera à s’enhardir contre le Mali, le mauvais exemple, celui qui doit être puni pour ne pas faire école. Il oublie tout simplement qu’une page de la relation Afrique- France est résolument tournée, celle du paternalisme triomphant, de l’arrogance et du déni de réalité. Ce n’est pas en manipulant les autres (ONU-CEDEAO) que le président français inversera le sens de l’histoire.
Quant au Mali, il ne demande rien d’autre à la France. Qu’elle nous laisse respirer. Et comme le dirait le philosophe de l’Antiquité Diogène De Sinope : ” Ote-toi de mon soleil ! “.