Selon les membres du grin, les autorités de la Transition se fatiguent pour rien à vouloir à tout prix attendre la tenue d’une « session spécifique » du Conseil de Sécurité, pour exhiber au monde entier les preuves qu’elles détiennent contre la France. En effet, l’État du Mali accuse la France d’avoir fourni des armes de guerre et des renseignements à des groupes terroristes et dit avoir des preuves tangibles.
Toutefois, ce sont des éléments que les autorités maliennes ne comptent mettre sur la table que lors d’une « session spécifique » du Conseil de Sécurité, dont elles réclament la tenue « dans les plus brefs délais ». Cependant, à en croire les membres du grin, elles n’auront jamais cette réunion tant souhaitée pour étaler lesdites preuves. Par ailleurs, ils regrettent le silence des partenaires privilégiés de la transition actuelle à savoir la Russie et la Chine sur cette affaire. « Si ces deux puissances mettent leur poids dans la balance le Mali obtiendra gain de cause », disent-ils. Mais, au grin, les membres disent ne rien comprendre sur cette obsession de vouloir à tout prix présenter les preuves devant le conseil de sécurité. Ces derniers pensent au contraire que ce sont les maliens qui doivent être les premiers à prendre connaissance de ces preuves.
Aux yeux des membres, le mardi 18 octobre dernier, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, était devant ce même Conseil de Sécurité et il n’a pu saisir cette occasion pour exhiber les preuves. À leurs dires, il aurait dû saisir cette occasion pour montrer le vrai visage de la France. Il aurait dû transmettre ces preuves au conseil de sécurité par courrier pour motiver les membres du conseil à organiser la réunion qu’il a tant sollicitée.
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