L’instance sous régionale et le pouvoir du Colonel Mamadi Doumbouya ont eu un accord. Une situation qui renforce le Mali dans sa position vis à vis des éventuelles sanctions annoncées au départ.
La Guinée et la CEDEAO parlent enfin le même langage : les 3ans prévus ne sont plus d’actualité. Un rabais a été fait comme souhaité par la sous-région.
24 mois ont été retenus après la mission de la CEDEAO ces derniers jours pour l’évaluation technique du chronogramme de la transition. Ils débutent en janvier 2023 selon le Président Mamadi Doumbouya qui s’est exprimé dans la foulée.
Conakry avait jusqu’ au 22 octobre pour réduire la durée de départ. Le Mali avait déjà désavoué la CEDEAO pour les sanctions annoncées et affiché sa solidarité. Cette convergence de vues renforce Bamako qui avait dit que les transitions résultaient de la mauvaise gouvernance cumulée aux tripatouillages constitutionnels.
Les élections auront donc lieu en début 2025 dans la République sœur qui a opté pour 2 ans comme Bamako qui a adopté le même délai.