Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Nouvelle constitution du Mali: Que faut-il faire afin qu’elle satisfasse les Maliens ?
Publié le vendredi 28 octobre 2022  |  Le challenger
Comment





Dès que cet avant-projet de la constitution sera un projet définitif, sa mise en application correcte pour qu’elle fasse l’affaire des Maliens, doit être le premier devoir de l’État à travers les plus hautes autorités du pays dont les preneurs d’initiatives de cette nouvelle constitution. En effet, l’application d’une loi fait toujours défaut au Mali, à en croire quelques observateurs.

De toute façon, bien que bon nombre de citoyens Maliens attendent impatiemment la nouvelle constitution avec beaucoup d’enthousiasme et d’espoir tout en espérant un règlement définitif de problèmes, notamment institutionnel, social et politique. Mais en fait, ils doivent se faire du souci à propos de la manière d’application de cette nouvelle constitution. C’est pourquoi, le constat fait auprès de quelques citoyens observateurs nationaux, autour de leur inquiétude, est que comment les Maliens se frottent les mains dès que l’application de cette nouvelle constitution entrera en vigueur.

Disons la vérité, les citoyens lambda du Mali s’exposent tout le temps au problème d’application correcte d’une loi en faveur d’eux-mêmes. C’est-à-dire, les six (6) premiers articles dans la constitution du 25 février 1992 concernant les droits de la personne humaine, n’ont pas du tout connu l’application exacte au vu et au su des plus hautes autorités du pays. Alors que la non-application correcte de ces articles déclenche les problèmes de tous ordres qui se posent avec acuité, dont la difficulté à conduire les réformes à terme dans le pays.

Rappelons que les mêmes articles viennent de se retrouver dans cet avant-projet de la nouvelle constitution de la république du Mali. Donc, que faut-il faire pour que cette nouvelle constitution satisfasse le peuple Malien au cas où elle sera adoptée par référendum, à travers les plus hautes autorités du pays ? Pour répondre à cette question, il est utile d’appeler le président de la transition, Chef de l’État, le colonel Assimi Goïta, à être à l’écoute de la société civile. C’est-à-dire, qu’il s’occupe plus et sincèrement des cris de souffrance du peuple Malien.

Adama Amadou Diarra/L’oeil du Mali

Commentaires