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Accidents de circulation dans le District de Bamako : Augmentation de 26,72% du nombre de personnes décédées en 2021 !
Publié le lundi 31 octobre 2022  |  Le Sursaut
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Le rapport du bilan des accidents corporels dans le District de Bamako de la Direction de la régulation de la circulation et des transports urbains (DRCTU) a été rendu public la semaine dernière. A cet effet, durant l’année écoulée (2021), ce sont 3.362 personnes qui sont décédées sur les voies de la capitale des trois caïmans (Bamako), un chiffre, supérieur de 26, 72% à celui de 2020.

La route tue et continuer de tuer à Bamako. En attestent les données recueillies en terme de bilan ‘’macabre’’ des accidents de la circulation dans la capitale malienne durant 2021, dans le rapport de la Direction de la Régulation de la Circulation et des Transports Urbains (DRCTU).

En effet, pendant l’année 2021, 3.362 personnes ont perdu la vie sur les routes de Bamako suite à des accidents de circulation. Ce nombre est ainsi supérieur de 26,72% à celui de 2020, qui en hausse après ceux de 2014, 2018 et 2019. D’après ce rapport, 33 vies et 1.375 blessés supplémentaires n’ont pu être malheureusement épargnés par rapport à 2020.

Aussi, selon la même source, en 2021, 185 personnes sont mortes dans les 30 jours après leur accident. On dénote 4.820 blessés dont 1930 graves. En plus, le constat fait de ces accidents routiers montre une hausse de tous les indicateurs (nombre d’accidents que le nombre des victimes) comparativement à l’année 2020. Ce rapport fait également ressortir l’augmentation de 21,71% du nombre de personnes décédées, de 42,05% du nombre total de blessés et de 1,95% du nombre de blessés graves. On note dans le bilan statistique en victimes, 640 piétons, soit 17,29% et 3950 usagers des deux et trois roues, soit 70,27% de l’ensemble des morts, 2705 blessés légers, soit une hausse de 97,58%.

Les piétons demeurent les catégories les plus touchées avec 87,56% des personnes tuées, suivis par les usagers des véhicules de transport en commun faisant 8,64% et les particuliers constituent plus de 3,78%. Et les victimes des poids lourds complètent la liste des tués avec 2% au titre de 2021.

Néanmoins, indique le rapport, la gravité des accidents a connu une baisse significative de moins de 14,17% contre 77% en 2020. Ce, même s’il y’a eu 6000 collisions entre usagers avec une prédominance inquiétante pour les engins à deux roues qui constituent la principale source des accidents routiers avec 3080 cas, soit 51,26%. Outre cela, une centaine de conducteurs ont chuté tout seul, et d’autres dans les mêmes circonstances ont par malheur heurté un obstacle (arbre, poteau d’éclairage public, panneau).

Concernant les conducteurs des motos-taxis, ils ont causé de tort à 361 victimes. Les conducteurs des tricycles ne sont pas restés en marge de ce rapport, étant donné qu’ils sont connus pour provoquer des accidents, on dénote, à leur côté, 1 tué et 96 blessés. Et les explications de ces accidents dramatiques se rapportent le plus souvent à l’excès de vitesse, le manque de vigilance, le téléphone au volant, l’alcool et les comportements imprudents, impliquant en majorité les jeunes de 26 à 35 ans. A savoir que dans le diagnostic général des cas durant l’année 2021, beaucoup d’accidents de circulations ont été révélés singulièrement au cours du mois de Mai avec 332 cas. Ces chocs surviennent le plus souvent, éclaire le rapport, dans l’après-midi de 12 h à 18 h. Et les hommes sont les plus concernés par ça (les accidents de la route). En clair, ce sont 4080 hommes qui en ont été victimes contre 553 femmes, le plus souvent, victimes en tant que passagères ou piétonnes.

Face à ladite situation, la mairie du district de Bamako indique d’agir pleinement sur le comportement de l’homme par la sensibilisation, la formation, le contrôle et la sanction pour donner ‘’un usager nouveau’’ appliquant scrupuleusement le code de la route. La mise en place d’une politique de sécurité routière axée sur trois domaines d’action dont le véhicule, l’infrastructure et l’usager, la lutte contre les infractions graves et la sécurisation des infrastructures sont des actions envisagées pour réduire la gravité et les dégâts des accidents.

Par Mariam Sissoko
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